En déviant un peu du sujet, Mayotte c’est un peu le même problème géographique que l’Irlande du nord vs le Brexit.
Tu poses une frontière administrative qui coupe un territoire géographique (Mayotte vs autred îles des commores). Tu sais que ça va pas bien se passer car tu as une dépendance intrinsèque des îles entre elles. Et que la frontière compliquera tout…
> Tu sais que ça va pas bien se passer car tu as une dépendance intrinsèque des îles entre elles. > Et que la frontière compliquera tout…
C'est très vrai, mais histoire que les choses soient claires : les frontières qui délimitent les droits d'aller et venir pour les personnes sont maintenues par des services de police/douane. Les courants qui souhaitent l'abolition de la police souhaitent logiquement aussi le démantèlement des frontières, et en l'espèce, on comprend bien leur rôle quand l'effet de leur mission est de placer des enfants en CRA, de les priver d'école ou de logement, et plus généralement de maintenir ces personnes dans la misère.
Suppression d'une information concernant la vie privée de ton interlocuteur, qu'il ne souhaite pas voir apparaitre. Merci d'éviter ce genre de détail à l'avenir.
[modéré par Moustik Danton Bolderi'z le 02/05 à 17:54]
[modéré par Moustik Danton Bolderi'z le 02/05 à 17:55]
Du coup en donnant des cours *ZIP* à la futur "élite" de la France, ou tout du moins issu pour la grande majorité de classe sociale privilégiée, tu as l'impression que tes élèves pensent comme toi ? Ce n'est pas une provocation, mais une question sérieuse.
Bon déjà c'est bien, même 30 gogolplex années plus tard. C'est là qu'on voit qu'en France il existe d'importants contre-pouv...
À l'issue de chaque visite, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté fait connaître aux ministres intéressés ses observations concernant en particulier l'état, l'organisation ou le fonctionnement du lieu visité, ainsi que la condition des personnes privées de liberté. Les ministres formulent des observations en réponse chaque fois qu'ils le jugent utile ou lorsque le Contrôleur général des lieux de privation de liberté l'a expressément demandé.
Ah. Bon, bah on a plus qu'à attendre que l'abject Darmanin s'exprime sur les notions de dignité humaine et de répression des mouvements sociaux. Ca promet d'être intéressant
Edit:
En fait il a apporté une réponse :
"Dans son courrier, que franceinfo a pu consulter, le ministre estime que les accusations portées par la contrôleuse générale "excèdent ses compétences".
Pendant les manif' j'entendais des slogans comme "Darmanin ! Au fond de l'Isère ! "
Et c'est là que s'ouvre la possibilité d'un débat contradictoire : Ne pensez vous pas que la Seine soit un cours d'eau plus approprié pour sceller son sort ?
[ce message a été édité par Cocytus Angelopoulos le 03/05 à 09:35]
> "Dans son courrier, que franceinfo a pu consulter, le ministre estime que les accusations > portées par la contrôleuse générale "excèdent ses compétences".
Ce qui est totalement hallucinant, c'est que ça passe, ça. Je ne comprends pas pourquoi l'exécutif français bénéficie à ce point d'une immunité aux accusations de mensonge, aux manipulation.
Plus précisément, on entend régulièrement qu'à l'étranger, les choses sont différentes et qu'un ministre qui a menti peut être viré pour ce simple mensonge (ici, ce n'est pas le cas). Je me demande ce qui cause cette différence de traitement (mais c'est un peu hors-sujet, certes).
En tout cas, l'analyse de l'observatoire des lieux de détentions renforce un point de l'analyse faite sur le topic : si les flics ont d'autres fonctions, une grosse de leur fonctions, celle qui est irremplaçable et les rend nécessaire, c'est de servir de barrage contre toute contestation sociale. Pas besoin de flics pour sauver un type qui tombe dans l'eau (des secouristes/pompiers font très bien le taf). Par contre, pour dissuader les manifestations (quitte à priver de liberté, tabasser, éborgner, etc.), impossible de faire autrement.
> Ce qui est totalement hallucinant, c'est que ça passe, ça. Je ne comprends pas pourquoi l'exécutif > français bénéficie à ce point d'une immunité aux accusations de mensonge, aux manipulation.
Bah... les liens entre la presse et le pouvoir. Le degré de subventions accordées, les types aux commandes de ces groupes médiatiques... il y a forcément un degré d'autocensure. Sans parler de la fiabilité des sources qui pose la question du juste équilibre entre la connivence et la paresse intellectuelle.
La chose qui m'intéresserait le plus de voir, dans les cas concernant des affaires qui concernent de près ou de loin le pouvoir (la police, un ministre), c'est la relation qu'entretient le journaliste avec l'éditorialiste et de quelle façon ces questions sont évacuées.
> Ce qui est totalement hallucinant, c'est que ça passe, ça. Je ne comprends pas pourquoi l'exécutif > français bénéficie à ce point d'une immunité aux accusations de mensonge, aux manipulation.
Moi ce qui me fait halluciner, outre le fait que le domaine de compétences du cglpl semble dans son périmètre ( clik), l’absence totale de sanctions pénales prévues par la loi, pour une GAV injustifiée. Moins de 7 jours, ben rien.
Et ne parlons pas du fait que les pouvoirs du cglpl ou du défenseur des droits soient plus que limités à faire des observations / préconisations, ou proposer un règlement du litige (et pas arbitrer).
[ce message a été édité par James Patagueule Grimaldi le 03/05 à 13:13]
"Gérald Darmanin promet par ailleurs une réponse plus détaillée, une fois que la Préfecture de police de Paris aura eu le temps d'instruire le dossier."
Bon, déjà. "La préfecture de police de Paris" lol on parle de Laurent Nuñez le gros facho de service qui ne peut pas laisser dire "qu'il y a un racisme diffus dans la police", "en dépit l’observation élémentaire des comportements de la police dans les quartiers, les statistiques des contrôles d’identité et la couleur de peau des morts" (voir bloc de Lordon)
On parle plus généralement d'une préfecture de police de toutes façons.
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Un préfet est nommé et affecté à un poste territorial par décret signé du président de la République, en conseil des ministres (Article 13 de la Constitution française), et sur la proposition du Premier ministre et du ministre de l'Intérieur, mais il existe aussi des préfets hors cadre nommés pour trois ans au plus (avec prolongation possible de deux ans), « dans la limite de sept postes, sur des emplois supérieurs comportant une mission de service public relevant du Gouvernement »
Du coup, Darmanin s'exprime avant même que la préfecture instruise le dossier. Une sorte de direction donnée à l'avance, pour éviter tout malentendu ?
Edit: Darmanin a semble-t-il une "obligation" à apporter une réponse. (voir post ci-dessous)
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À l'issue de chaque visite, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté fait connaître aux ministres intéressés ses observations concernant en particulier l'état, l'organisation ou le fonctionnement du lieu visité, ainsi que la condition des personnes privées de liberté. Les ministres formulent des observations en réponse chaque fois qu'ils le jugent utile ou lorsque le Contrôleur général des lieux de privation de liberté l'a expressément demandé.
Je saurais pas interpréter ce passage mais ok, admettons qu'on lui demande des comptes.
[ce message a été édité par Cocytus Angelopoulos le 03/05 à 14:06]
> Du coup, Darmanin s'exprime avant même que la préfecture instruise le dossier. Une sorte de > direction donnée à l'avance, pour éviter tout malentendu ?
Non… Tout simplement parce qu’il (essaye, il a 1 jour hors délai, mais sur un jour férié), de respecter la loi.
Edith: Pour au dessus, c'est dans l'article de France Info. Par ailleurs:
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Legifrance (...) Article 9 A l'issue de chaque visite, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté fait connaître aux ministres intéressés ses observations concernant en particulier l'état, l'organisation ou le fonctionnement du lieu visité, ainsi que la condition des personnes privées de liberté, en tenant compte de l'évolution de la situation depuis sa visite. A l'exception des cas où le Contrôleur général des lieux de privation de liberté les en dispense, les ministres formulent des observations en réponse dans le délai qu'il leur impartit et qui ne peut être inférieur à un mois. Ces observations en réponse sont alors annexées au rapport de visite établi par le contrôleur général.
[ce message a été édité par James Patagueule Grimaldi le 03/05 à 16:42]