K 25/07 (14:39) : 1
Visiteur | Poungi a écrit :> On a une idée plus ou moins précise des variations de température sur 1 millions d'année ? > Avec des carottes ce genre de truc ? Ou pas du tout. https://www.youtube.com/watch?v=zGx1GeEYf88 et la suite https://www.youtube.com/watch?v=un4zWvONqBQ pourront probablement t'apporter quelques éléments de réponse et te donner d'autres documents à étudier. Il y a d'autres vidéos sur la même chaîne qui pourront sûrement t'intéresser. |
gloubi 25/07 (14:45)  : 220
Membre | Poungi a écrit :> Je ne suis pas un expert et je ne nie pas le réchauffement. > Mais un ou deux siècle à l'échelle de la Terre c'est rien du tout. Effectivement, c'est rien du tout. On pourrait même dire que c'est intantané. Par contre, 4 degrés c'est énorme. C'est en gros la différence entre la température moyenne en 1900 et la température moyenne au plus froid de la dernière ère glaciaire. De façon générale, un système qui subit des changements drastiques de façon instantané ou presque, c'est rarement bon signe. |
Un curieux 30/07 (15:31)  Membre | Des nouvelles du front : il va se mettre à transpirer davantage chez un peu tout le monde. Les puits de carbone naturels (océans et forêts) ont capté beaucoup moins de CO2 en 2023 qu'en 2022. Ce n'est peut-être qu'un incident isolé, mais c'est un signe très inquiétant : il s'agit d'un signe d'une possible accélération du dérèglement climatique. |
Fabrice Ladèche 03/09 (11:01)  : 6669
Citoyen Empire Brun Domicile : Bottine | Le Monde publie un petit simulateur qui permet de rendre compte de l'impact d'un voyage en avion. Chic alors, on va pouvoir faire de petites comparaisons. Hé bien, bof : - les calculs ne sont pas expliqués ; - les chiffres peuvent varier d'un facteur 15, donc un peu difficile de faire des comparaisons ; - c'est peu clair, "diminuer votre chauffage", mais de combien de degrés, c'est pas si compliqué à expliquer quand même... ; Bref, c'est pour moi, inexploitable. Pire, le simulateur ne propose rien pour comparer une compensation par captage et l'exploitation du CO₂ produit par ces voyages, alors que c'est le futur El Dorado de la lutte pour le climat. ___ lol bi1 fé |
Satori 9960 03/09 (11:25)  : 10105
Membre | Jacquot l'asticot a écrit :
> Le Monde
Journalistes. Donc bourgeois. Défenseurs du voyage en avion forcené (les articles et reportages à chaque grève d'un aéroport au moins de Mars pour faire pleurer sur les pauvres gens qui sont bloqués alors qu'ils devaient aller voir Mami alors que ça touche 0.0002% des français)
Donc ce qu'ils proposent c'est de "baisser ton chauffage" pour se donner bonne conscience. Alors que déjà SANS voyage en avion, on est largement au dessus de ce qu'on devrait faire. Tout ce qu'ils veulent, c'est que pour eux, et les gens dans leur classe sociale, on puisse se dire "j'ai fait pipi 3 fois sous la douche cette semaine, je peux prendre sereinement mon paris bordeaux en avion."
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The seagull / wonder if she is sad / left alone without being touched / by the blue of the sky / or the blue of the sea. |
James Patagueule Grimaldi 03/09 (11:31)  : 1488
Membre | Jacquot l'asticot a écrit :
> Pire, le simulateur ne propose rien pour comparer une compensation par captage et l'exploitation > du CO₂ produit par ces voyages, alors que c'est le futur El Dorado de la lutte pour le > climat.
J'espère que c'est un Troll. Non parce que le captage, le rendement c'est 0.X% de ce qui est émis pour le moment. Et comme tout processus industriel, un rendement de plus de 33% est impossible physiquement. Par contre au niveau processus intellectuel un rendement supérieur à 100% (exemple augmentation de la valeur d'une action sur un an) c'est possible. Du coup on peut proposer de planter des arbres pour compenser (sans tenir compte de la dynamique différentielle: un vol c'est qq heures, un arbre c'est qq dizaine d'année). |
Un curieux 03/09 (11:33)  Membre | Jacquot l'asticot a écrit :> Bref, c'est pour moi, inexploitable. "Ne plus utiliser que les transports en commun" économise moins de CO2 que "Abandonner la voiture". C'est trop difficile de se rendre compte que l'un est pourtant inclus dans l'autre ? Quelle bande de patates (dans le rapport IPCC, "car-free" signifie ne plus utiliser du tout de véhicule motorisé hors moteurs électriques, donc pas de bus, abandon de certains trains). James Patagueule :Oui Jacquot faisait une allusion aux premier messages de ce topic. [ce message a été édité par Un curieux le 03/09 à 11:34] |
Fabrice Ladèche 09/11 (16:06)  : 6669
Citoyen Empire Brun Domicile : Bottine | Avec l'élection de Donald Trump, climatosceptique revendiqué, c'est la lutte contre le dérèglement climatique qui prend un coup. Il y a 8 ans, il avait retiré les USE des accords de Paris. Qui sait ce qu'il fera lors de la COP 29 ?
(up déguisé)
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lol bi1 fé |
Meïn Furet 09/11 (18:18)  : 3799
Citoyen Paradigme Vert Domicile : Quartier sur les Eaux | Si je ne m'abuse, ça sera encore Biden au manette lors de la Cop29. Trump sera Président en janvier.
Sauf si ça a changé.
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Je suis moi et toi tais toi. #Thiercelieux |
Un curieux 12/11 (14:12)  Membre | Fabrice Ladèche a écrit :> Avec l'élection de Donald Trump, climatosceptique revendiqué, c'est la lutte contre le dérèglement > climatique qui prend un coup. > Il y a 8 ans, il avait retiré les USE des accords de Paris. Qui sait ce qu'il fera lors de > la COP 29 ? Il y a un article de Mediapart qui parle de ça ici : Face à l’ébullition climatique et dans l’ombre de Trump, la COP29 va parler gros sousExtrait pertinent pour ta question : L’ombre de Donald Trump, qui a remporté l’élection présidentielle américaine le 5 novembre, planera sans aucun doute sur les pourparlers diplomatiques à Bakou, même si l’administration Biden sera chargée des négociations de la COP29 pour les États-Unis.
Lors de son premier mandat, Trump avait en 2017 retiré les États-Unis de l’accord de Paris sur le climat – qui engage depuis 2015 la quasi-totalité des pays du globe à limiter l’augmentation de la température moyenne mondiale à + 1,5 °C. Et en mars 2024, des analystes ont estimé que les politiques trumpiennes à venir pourraient entraîner d’ici à 2030 une augmentation des émissions américaines de 4 milliards de tonnes équivalent CO2 – soit les émissions annuelles combinées de l’Union européenne (UE) et du Japon.
S’il est fort probable que le futur président des États-Unis retire à nouveau son pays de l’accord de Paris, Laurence Tubiana, une des architectes de ce traité international, a déclaré le soir de l’élection de Trump que « l’accord de Paris a fait preuve de résilience et est plus fort que les politiques d’un seul pays ». « [Ce traité] tient notamment parce que l’Union européenne et la Chine y tiennent, et de nombreux acteurs économiques américains, même parmi les soutiens de Trump, développent déjà des technologies d’un monde décarboné », a abondé avec le même optimisme Sébastien Treyer.[ce message a été édité par Un curieux le 12/11 à 14:13] |