Uncurieux a écrit :> Tu supposes que l'hydrogène est produit électriquement, donc par électrolyse de l'eau je suppose (...)
Oui effectivement, dans un monde idéal (j'aurais dû préciser).
A l'heure actuelle, ce n'est pas le cas, et je doute que l'on y arrive dans des temps raisonnable à l’échelle d'un génération (ou même de deux) étant donné la compétitivité économique des installations de pétrochimie et/ou de la monté en puissance dans les pays développé comme la France, l'Allemagne ou même les US du "biométhane" (ouaip le terme est celui ci, le caractère 'bio' étant plutôt étymologique que politique).
Du coup pour en revenir à ta question initiale...
Très mauvaise idée en l'état actuel:
- du procédé mis en jeu, avec un très faible rendement,
- des sous-produits générés (le liquide riche en CO2) qui n'a pour l'instant aucune analyse d'impact pour son caractère "recyclable" (même si on se doute que ça ne va pas faire un bilan carbone avantageux voir même équilibré, on repousse le problème sur un autre sous-produit à gérer),
- du coût économique mis en jeu (prix du filtre, durée de vie, ...)
- du cadre d’hypothèses à respecter pour que le bilan carbone final soit au mieux neutre: production d'hydrogène de masse de manière décarboné.
Ca me fait dire qu'au final, quelque soit la stratégie engagée (avec de bonnes idées parfois)
S (l'entropie) gagne toujours depuis le début du XXe siècle (enfin depuis qu'on a la notion qu'elle existe). Et que quelque soit l'imagination développé pour essayer de la réduire à 0,
S croit et croitra toujours.