Kankad a écrit :

> QUI JOUE AU BOULOT ?

PERSONNE JE VOIS PAS DE QUOI TU VEUX DIRE 🙄

Kankad a écrit :



Ce n'est pas un peu risqué comme posture de croire quelqu'un par défaut?
Ne vaut pas-t'il mieux, dans le doute, suspendre son jugement et attendre d'avoir le fin-mot de l'histoire? Ce qui n'empêche pas d'avoir une attitude de respect envers les potentielles victimes, bien évidement.

Sinon, oui, je joue pendant mes pauses au boulot.

Loke Von Rich a écrit :

> Ce n'est pas un peu risqué comme posture de croire quelqu'un par défaut?

Est-ce que ce n'est pas (encore plus) risqué de suspendre son jugement quand il est clair que la crédibilité des victimes est attaquée à chaque étape des procédures (judiciaires ou autre) ?

Uncurieux a écrit :

Non, je ne le pense pas.
Tout simplement car on peut ne pas avoir d'avis tranché sur la parole d'une personne tout en étant contre les méthodes abusives qui pourrait être employés contre elle pour la discréditer.

Et ce n'est pas parce que la justice est pleine de défauts que j'en deviens légitime pour juger qui a raison ou a tord dans une affaire dont je ne maitrise pas tout les éléments.

Et toi, qu'en pense-tu?

Par principe, je crois les victimes.

Si on avance de manière empirique, rien que les affaires darmanin, poivre d'arvor, etc montrent que le système profite aux agresseurs aussi bien médiatiquement qu'en terme de justice. Le temps de la justice ne prenant pas en considération le phénomène de siideration et de subordination amenent souvent à des prescriptions lavant les agresseurs médiatiquement.

Sociologiquement, il est aussi prouvé que la culture du viol existe.
A partir de la, ce qu'on peut penser de nos potes, de nos pères faisant parti du système est soumis à caution.
Je n'ai moi même pas été vertueux et à ce titre, bah, j'ai tendance à penser que les victimes du quotidiens comme les exceptionnels sont nombreuses et silencieuses.

A partiir de la, il y a ce que je pense de mes potes, mes idoles etc, et ce qu'un homme peut faire et cela en toute impunité.
A ce titre, je me garderais donc bien de leur servir à tous de caution.
Je crois donc de facto les victimes.

Les signatures, c'est pour les gnous

Kankad a écrit :



Idem.


Sans transition. Est que c'était le meilleur plan du monde de repasser au regard de l'actuelle température ? Me voilà avec quelques degrés en plus dans mon appartement.

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Une pleureuse brune a surgi devant vous pour se plaindre des méchancetés du destin contre le glorieux Empire Brun : « Bouhouhou, nos ordinateurs sont moins rapides que celui-ci ! C'est trop injuste ! ». Puis elle a perturbé le bon fonctionnement du site..

Donc par principe tu condamnes un potentiel innocent. Je ne trouve pas cela spécialement glorieux et de présenter ça comme LA position à adopter absolument.

Je retrouve enfin ma maison ! Et les travaux qui vont avec… Heureusement que j’aime le bricolage. Le problème reste toujours le même : se libérer du temps.

Arnold De Schwartzenprout a écrit :

C'est surement pour cette raison que j'aimerais pas être ta soeur.

Edit pour Alain : Je l'ai fait. Désormais la température de mon appartement me semble perpendiculaire.

Les signatures, c'est pour les gnous

Loke Von Rich a écrit :

> Tout simplement car on peut ne pas avoir d'avis tranché sur la parole d'une personne tout en
> étant contre les méthodes abusives qui pourrait être employés contre elle pour la discréditer.

Les méthodes abusives consistent exactement à entendre (de manière répétée) que personne n'a d'avis tranché sur ta situation, que c'est parole contre parole, qu'il faut respecter la présomption d'innocence, etc.

Maintenant, mon avis profond c'est qu'on peut (et devrait) dissocier la reconnaissance du statut de victime et la condamnation de l'agresseur : ça me semble complètement absurde que les soins et réparations destinés à une personne en souffrance soient conditionnés à sa capacité à prouver des choses. On devrait pouvoir dire simultanément :
- à la victime : "ok on vous croit, et voilà ce que la société va faire pour vous aider désormais (y compris favoriser l'éloignement de l'agresseur d'une manière ou d'une autre)"
- à l'agresseur présumé : "on n'arrive pas à être 100% sûr que vous soyez coupable, donc on ne va pas vous condamner"

"Et du coup c'est l'état qui paye pour les agresseurs si on n'arrive pas à prouver qu'ils sont coupables ?" : Oui. En considérant par ailleurs que vu le caractère systémique des VSS, l'état a une forte responsabilité pour n'avoir toujours pas fait grand chose contre ce problème. Ça inciterait aussi à orienter les mesures politiques vers la prévention de la récidive plutôt que vers le tout répressif.

Maintenant, j'avoue que concernant Juan Branco, c'est surtout que ça dit des trucs importants sur qui il est, mais ses idées politiques sont moisies et y'a même pas besoin de regarder ça pour s'en convaincre.

Uncurieux a écrit :



Tout à fait d'accord. Ca fait parti de ce que j'entendais par "respect envers les potentielles victimes"

Pour le reste, j'aime bien la dissociation que tu proposes et je pense que c'est une excellente posture à adopter.