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gloubi

03/06 (17:31)

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Poungi[*j] a écrit :

> T'as des trucs pas mal en cinéma français faut pas déconner...
> T'as genre...
>
> Ouais bon là j'ai rien qui me vient à l'esprit en film récent mais tu as.[:D]
>
> Vermines c'était pas mal.

Mon frère m'a conseillé Vermines, et La Nuée. Mais j'ai pas l'impression que ce soient ces films français qui soient mis en avant par la critique.

Mais plus sérieusement, je cherche vraiment à ce qu'on m'explique ce que Le Règne Animal a de si fantastique que j'aurais pas vu. Et si quelqu'un veut m'expliquer en quoi Les Combattants n'est pas juste un film sexiste nul de base sans aucune originalité ni aucun intérêt, je suis preneur - mais je crois que ça va être difficile, le film a 10 ans maintenant et avec le temps il a du se perdre dans les mémoires parmi les centaines de films globalement identiques.

Daska

03/06 (17:50)

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Moi j'ai été voir Mad Max Furiosa et c'était cool.

___

Oh, you shot yourself in the jaw. That's so Robespierre !
Capsule Corporation

11/06 (20:56)

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Ce message est provisoirement caché pour examen par la modération.
Capsult Corrective

11/06 (21:00)

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L'Homme d'Argile et Monkey Man étaient chouette... bons passent temps dans le flow de conneries monumentales incessant.

1- "L'Homme d'argile" d'Anais Tellenne : Raphaël Thiéry et Emmanuelle Devos (2024)
Sorte de brève de contoire intello mise en image... comme un conte qui n'a de sens que pour celui ou celle qui le raconte... puisant dans l'imaginaire d'une petite fille qui se demande ce que peut être la force masculine qu'elle semble ne pas connaître très bien... un père imaginaire ? Misérable, presque effrayant, toujours occupé a faire ce que les autres lui demande pour satisfaire aux nécessités de la vie.. Le traitement de la narration est sobre, austère, sans fantaisie... Et pourtant, la petite fille imaginaire découvre qu'il n'y a rien de spécial a faire avec son propre père dans l’entrelacs de détails fantasmagoriques... a part l'humilier un peu, le câliner un peu, le prendre pour modèle a modeler et en garder un souvenir froid comme l'argile humide, un doux matin de printemps.

(...)

2- Monkey Man réalisé par Dev Patel avec Dev Patel, Sikandar Kher. (2024)
Un film esthétisant au max du max une course effréné dans une foret violente de préjugés masculins terrifiants. Au menu Dj Set terrible et salopards qui s'empiffrent de luxe d'une ringardise extrême, improbable... Putes de luxe et courses poursuites introduisent 2h de film a la mitraillette de plan d'une seconde qui s’enchaînent dans une frénésie de n'importe nawak... Costards a dix plaques, chaussures a une blinde, rien que du toc... Et la vacuité dans monde moderne qui se vend en barre, en tube en hectolitres de rien a foutre, juste pour le fun... Et puis dans toute cette agitation et cette violence des désirs d'une futilité implacable... surgit la critique par l'overdose et la précision de la mise en scène. On aperçoit peu a peu qu'il s'agit de montrer avec brio tout ce que la misère et les petits salaires refusent des hommes de pouvoirs. Et symbole d'une force millénaire, le plus intouchable des Monkey Man reprend le contrôle du film dans un affrontement moral et manichéen... Ramana contre le fascisme, virevolte dans des chorégraphies splendides qui invoques tout ce qui est possible d'invoquer de mystères mystiques. On voit que les coups ne sont pas portées. Les combats ultra-violents deviennent caricatures forcés des films du genre le plus idiot qu'il soit. Rien de léger dans tout ce bruit... Tel que dans la vie des paysans et de tous les prolétaires du labeurs quotidien qui n'ont pour seuls distractions les film de bastons le soir a la télé dans tous les conaps relier un télécran du décervelage universel. Alors bon... A la manière des plus parfait maniéristes, la pilule cinématographique passe... Nous laissant un goût amer comme la violence de l'injustice sociale. Et dans cette publicité de deux heures pour une modernité électrifiée parsemer de villes immondes aux building vides qui grattent le premier ciel pour nothing et de bagnoles qui foncent a fond la caisse sur le ruban adhésif apokaliptique d'autoroutes de bitume a péages... Evocations d'un passé "glorieux" de guerres incessantes et de génocides meurtriers... Ramana contre le Roi Singe... Les blancs exterminant les noirs... Les boudisthe exterminant les indou et les animistes.... Le plus grand massacre des Terres de l'Est... Magnifiée dans les peintures du décors ou se tiennent les protagonistes du film qui luttent eux dans un combat binaire, pauvres prolétaire contre fachiste de pouvoir. Comme si le cinéma ne pouvait vendre que du rêve et de la propagande outrancière... Donc oui du très grand cinéma... A la limite entre le poème politique et le théâtre des opérations d'une guerre qui ne peut dire son nom. Bolywood berne ? Et seul devant mon télécran je cogite en passant mon cerveau au mixeur.

ouf... le film est fini ! je peux retourner a mes cahiers d'ecriture.

(...)

pardon une faute inadmissible ds le precedent post !

06644

19/07 (21:41)

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[=n][=S] KIND OF KINDNESS 2024 - pas mal, g bien kiffé.... en plus j'y pensais depuis quelques jours... a traduire Human Kind... par Espèce (kind) apte a la (kindness) gentillesse... like Human Kindness... et justement le film parle presque que de cela... de l'incapacité des Humans a être Humans... ou plus precisement de l'incompétance de l’espèce de la Kindness to be Kind... bref a kind of ontologie positive de l’espèce Kind. Si je ne puis dire. /// en plus c'est un peu trop long... donc forcement on se lasse du propos quoiqu'il soit d'une intelligente kindness et qu'il faille rester alerte jusqu'au bout... et tenir tous les génériques de fin qui parsèment le film sans se lever de son siège pour quitter la salle... car finalement même la chanson du finale est sympa. Et ce malgré le fait que ceux qui ont fabriqué ce film ont sûrement trop regardé la télé... et puis bon c'est foncièrement un film d'une morbidité blanche américaine qu'on retrouve souvent autours de nous ds les thèmes de débats des squatt parisiens. Mais bon... c'est gentil... Dans le bon mauvais sens du terme... comme s'il fallait toujours trouver le bon sens des choses quand l'équilibre est précaire et qu'on peut toujours tout retourner pour voir si ds l'autre sens c'est pas pire que mieux. /// Et puis... je crois qu'il ya une chose importante a garder quand on va voir un film américain... c'est notre place naturelle d'ethnologue... car l'amerique et les américains ont beau avoir des allures de réalité quand ils nous proposent du cinéma... mais en vrai... ils et elles n'en n'ont que l’apparence... et il ne faut pas se perdre en conjectures pour savoir s'ils ont de l'avance ou du retard sur nos réalités qu'ils imprègnent de leur fictions psycho-aventureuses car finalement leurs rues ne sont pas du tout parsemées des mêmes arbres que les notres surtout en Louisiane ... Et donc malgré notre toute puissante volonté de nous américaniser nous n'avons pas du tout les mêmes mécaniques ni même les mêmes troubles socio-affectifs qu'elles soient complètement fictives ou inventées (nos mécaniques)... même si forcément nous aussi nous roulons tous en Dodge mauve dans nos sweets a capuches jaunes.

Spoiler


Enfin tout cela pour dire que ce film m'a impressionnée par bien des aspects... Et que, oui, ce film et les films américains en général c'est pas mal... surtout quand le décalage culturel retranscrit a l'image nous invite a entrer dans un monde si différent du notre grâce a son apparente similitude. Ce qui je crois nous permets d'alimenter notre imaginaire contextuel d'informations objectives notamment grâce aux décors ou aux costumes comme ici par exemple les villes, la campagne où se tient l'action ou encore grâce aux uniformes de la DDP qui nous renseignent justement sur la localisation de certaines scènes. Et je crois aussi que ces films américains tel que KIND OF KINDNESS qui nous semblent parfois si proches dans les détails, nous permettent également d'alimenter notre imaginaire projectif dans un impossible concret ancrée dans une fiction bien réelle qui va bien au delà du film. Ce qui est d'ailleurs bien visible dans bon nombre de productions culturelles française et peut être même plus que dans le reste de l’Europe et le reste du monde.

Donc en bref, je crois que dans son élan onirique assumé et son surréalisme morbide KIND OF KINDNESS exprime assez justement les idées d'une jeunesse qui se voudrait sommes toutes intransigeantes avec ceux a qui il s'adresse, c'est a dire a ces vieux qui pourraient avoir l'age de leurs parents qui accorderaient probablement trop d'importances a la tranquillité sans faire attention aux apparences... Et en cherchant une forme radicale de tradition cinématographique, Kind of Kindness fait des manières et même du maniérisme afin d’éviter tout a la fois le futile et le sérieux. Et puis voila, dans un sens ou alors peut être dans l'autre... par sa justesse de ton et un certain brio , Kind of Kindness me donne encore envie de revoir @ZOLA qui en faisait moins pour sûrement un propos plus recentré, certainement moins onirique mais tellement plus concret dans son rapport immédiat a une politique personnelle - aux choix de vie que l'on peut ou ne pas faire, ainsi qu'aux mœurs d'autrui que l'on ne peux - qu'accepter.

(...)

bon sinon a part ça, Emma Stone me fait bocou penser a Emily Blunt... je sais pas pourkoa [o(]

___

L'Impéroratrice-Roä des Sentinelles de l'Ordre aux Cultes, La Comptesse Gwin*Garlïc du fond de la cale de l'arche des piratasses de la mer à JAde, ministre à tout faire sur tous les continents, mais surtout les deux pieds dans la vase de l'étang de l'Universel_delavie. Parce que ouais je sais, l'air c'est pas l'eau, mais mmmhhhh... l'eau c'est la vie !



[ce message a été édité par 06644 le 20/07 à 17:51]

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