Le Drapeau de Kraland est Rouge frappé de Six Étoiles Jaunes. Le Rouge représente Le Socialo-Graffitisme et les Six Étoiles représentent Les Six Glorieux Elus Éternels de Kraland!
L'Hymne National de Kraland ( ♬ ♫ ♪ ♩ à Chanter Sur l'Air de Go West, des Pet Shop Boys ♩ ♪ ♫ ♬) a pour texte :

Âge Brun : Le Début de l'Histoire du Cybermonde commence par la Domination de l'Empire Brun. Celui-ci règne sans partage sur l'essentiel du monde connu, jusqu'à ce que son hégémonie soit contestée par la République de Kraland. L'Âge Brun est ainsi nommé en raison de la toute puissance de l'Empire Brun durant cette période. La quasi totalité du cybermonde appartenait à l'Imperium ou lui payait tribut. Jamais plus l'Empire Brun n'atteindra par la suite ce degré de puissance, et ce malgré tous ses efforts militaires.

La fondation de l'Empire Brun
L'Empire Brun est le plus vieil empire du cybermonde encore existant de nos jours. Ses origines se perdent dans les tréfonds du passé. Il aurait été fondé par le Dr No, un criminel notoire du cybermonde, avec ses complices. S'étant taillé un vaste territoire grâce au crime organisé, le Dr No l'aurait transformé en une véritable nation, l'Empire Brun.

Dès sa fondation, l'Empire Brun se lança à la conquête du reste du cybermonde, bousculant les tribus et communautés tranquilles, leur imposant sa loi cruelle et maléfique. Les peuplades voisines, généralement pacifiques, n'étaient pas en mesure de résister aux légions impériales et se soumirent rapidement à la loi de l'Imperium.

Les anciens royaumes qui occupaient l'est du continent ne prirent pas la juste mesure de la puissance qui allaient s'abattre sur eux. L'Ascilésie et l'Hélénie avaient conclu un accord commercial et réduisirent naïvement leurs effectifs militaires. Le Valégro était quant à lui fort occupé à lutter contre des rebelles indépendantistes. La population slavone était quant à elle immobilisée par la Grande Année de Coma Éthylique. La chute de l'ordre ancien était inéluctable.

Profitant de ce que les guerriers slavons avaient tous la gueule de bois, l'Empire Brun annexa la Slavonie suite à une guerre éclair. Les froques brunes faisaient désormais face à la longue frontière du Royaume de Valégro dont la puissance faisait encore illusion sur les esprits faibles.

Mais le Valégro était malade de tous les mouvements indépendantistes qui souhaitaient détacher une province, une ville, voire une rue de l'état central. De nombreuses guerres civiles faisaient rage dans tout le royaume. La diplomatie brune décida de tirer profit de cette situation en finançant et armant les mouvements rebelles.

De nombreuses provinces firent alors sécession : la Vallée Pourpre, le Cap, ainsi que la Karénie qui rejoignit l'Hélénie. L'Empire Brun avait mené la partie d'une main de maître : il ne lui restait plus qu'à cueillir les fruits de sa politique en annexant une par une les micro-nations affaiblies.

Après avoir dépecé le Valégro, l'Empire Brun se tourna contre l'antique nation d'Hélénie, occupant l'Est du grand continent. Sa dirigeante, Hélène Nipournicontre, ulcérée des désordres provoquées par les forces brunes aux frontières lors de la Grande Fête des Câlins, décida d'opposer une résistance féroce à l'avancée de l'Imperium.

Hélas, la devise de sa nation était "Ne surtout rien faire", et peu de citoyens s'engagèrent dans l'armée hélénienne, préférant passer leur temps à bronzer sur les plages ou à préparer la Grande Fête des Mots Doux. L'Empire Brun n'eut donc guère de mal à enfoncer les pâles défenses du pays de cocagne hélénien.

Hélène Nipournicontre décida alors de tenter le tout pour le tout, en utilisant des armes biologiques. Affligée d'une maladie contagieuse inconnue, elle fit le tour des dirigeants bruns pour distribuer des bisous bactériologiques. L'armée brune fut paralysée pendant plusieurs semaines, mais les malades survécurent et annihilèrent la nation hélénienne.

Après la conquête de l'Hélénie, les dernières régions indépendantes du cybermonde capitulèrent les unes après les autres. L'Ascilésie accepta de payer un lourd tribut à l'Empire Brun afin de conserver une vague autonomie provisoire. A part quelques îles et des régions encore inexplorées, l'Empire Brun dominait la totalité du cybermonde. Tout le monde courbait l'échine devant la puissance brune. Le Mal régnait sans partage. La puissance de l'Empire Brun était telle qu'il se proclama Glorieux et Immortel.

Le règne de l'Empire Brun ne fut secoué que par une défection majeure, celle de Franck Mysti, puissant ministre maléfique. Celui-ci, sans doute en proie à une étrange folie, décida d'appeler à la constitution d'un Mal démocratique. Selon sa propre formule : "C'est en faisant le bien qu'on fait le mal." Franck Mysti ne put réunir suffisamment de partisans pour influer sur le cours des choses à la cour de l'Empereur et il quitta Santa Banana City pour un exil sans gloire dans une région perdue.

Là, ne s'avouant pas vaincu, il réussit à prendre le pouvoir dans une province et fit sécession. Son règne fut cependant de courte durée : l'Empire Brun reprit rapidement le contrôle de la région.

Déclaration de guerre de Kraland à l'Empire Brun
Alors que l'Empire Brun se reposait sur ses lauriers, un événement majeur eut lieu, qui allait changer le cours de l'histoire. Une île émergea des flots du lac central du grand continent : Kraland. L'apparition de l'île est sujette à caution : certains historiens pensent qu'elle avait toujours été là et que les soldats bruns, piètres marins, n'avaient jamais vérifié ce qu'il y avait au centre du lac.

Kraland n'était pas inhabitée : son gouvernement socialo-graffitique, se rendant compte de la présence de l'Empire Brun qui dominait le cybermonde, lui déclara la guerre aussitôt, afin de libérer les peuples opprimés. Sidéré qu'une nation osât lui déclarer la guerre (alors que c'était auparavant toujours l'inverse), l'Empire Brun, dans un premier temps, ne prit pas au sérieux cette déclaration de guerre, la mettant sur le compte d'un plaisantin.

Mais l'Empire Brun fut rappelé à la triste réalité des choses lorsque la République de Kraland fit débarquer ses troupes en Slavonie et libéra le pays sous les vivats de la foule. Devant l'armée kralandaise, les rares gardes bruns prirent la fuite, ce qui leur valût une décapitation dans les règles de l'art (lentement avec un canif).

L'Empire Brun réagit en lançant un régiment de froques brunes contre la Slavonie. Contre toute attente, il fut écrasé par les troupes kralandaises. Pour la première fois de son histoire, l'Empire Brun était battu. La nouvelle frappa le cybermonde d'étonnement. L'Ascilésie fit rapidement allégence à Kraland afin d'échapper à l'odieuse tutelle de l'Imperium.

S'ensuivit une vaste guerre entre les troupes kralandaises et les froques brunes, qui dura plus d'un siècle. Invasion de provinces, contre-invasions, assassinats, bombardements se succédèrent à un rythme effréné dans cette lutte du Bien (Kraland) contre le Mal (l'Empire Brun). N'arrivant pas à prendre l'avantage l'un sur l'autre, le front se stabilisa à la Frontière Rouille où des centaines de milliers de soldats moururent les uns après les autres.

Les provinces opprimées redressaient la tête, prêtes à recouvrer leur indépendance.

L'Âge Brun était terminé. ()



Âge Rose : Le conflit permanent entre l'Empire Brun et la République de Kraland monopolisaient toutes les forces des deux empires rivaux. De nombreuses provinces en profitèrent pour prendre leur indépendance. Le cybermonde connaît ensuite la montée en puissance et la chute de l'Empire Rose et de son allié l'Iglooland, dont les forces ont été anéanties lors de la célèbre guerre des Soixante Minutes.

Âge Vert : les catastrophes écologiques conduisent des peuplades à s'unir sous le nom de Communauté d'Irendol, qui deviendra plus tard le Paradigme Vert.

Âge Bleu : la Théocratie Seelienne est fondée et s'étend ensuite sur le tiers du cybermonde, avant de s'effondrer brutalement.



Âge Mauve : les tribus du nord s'unissent pour former le Khanat Elmérien qui éclatera suite à l'assassinat de son dirigeant Elmer Caps.

Âge Jaune : La Palladium Corporation est fondée, subit un krach presque fatal, avant de se relever et dominer financièrement le cybermonde.

Mais la gestion délurée conduisit Palladium-City au bord de la faillite. L'indice boursier GDICORP s'écroula brutalement, la banque centrale se trouva à court de liquidités, les prix s'envolèrent, le palladollar ne valait plus que le prix du papier sur lequel il était imprimé.

Le choc fut immense pour la population qui pensait pouvoir passer sa vie à s'amuser. Mais l'âge d'or semblait révolu : des enfants affamés mendiaient dans les rues, des épidémies d'elmérisme commencèrent à frapper la région...

Pour couronner le tout, les forces naaro-elmériennes décidèrent de profiter de la crise pour attaquer Palladium-City ! Une division surarmée s'amassait aux frontières.

La situation était telle que le Palladium n'eut comme solution que d'appeler la République de Kraland à la rescousse. Celle-ci rassembla ses forces et attaqua l'armée maléfique sur son flanc. Après plusieurs heures de combat, les naaro-elmériens furent repoussés. Kraland avait sauvé Palladium-City des armées démoniaques.

En contre-partie de son intervention, Kraland transforma Palladium-City en ville-satellite. Le socialo-graffitisme fut alors imposé et la production relancée. La famine fut conjurée et les épidémies repoussées.

En prise avec une guerre délicate avec l'Empire Brun, Kraland ne réagit pas et abandonna sa tutelle sur la ville. Palladium-City était à nouveau libre.

Une fois au pouvoir, les Marcantistes mirent en place un régime autoritaire, trahissant les aspirations de la population. Le pouvoir était désormais détenu par le Conseil Restreint, dont l'idéologie était à mille lieux de l'ambiance festive des années folles palladionautes. Le slogan adopté par le Conseil Restreint fut "le pouvoir au pognon !"

Le réveil fut douloureux. Le Conseil Restreint décida de se vouer au banano-capitalisme : l'ancienne jeunesse zazoue fut transformée de force en force ouvrière. Des milliers d'artistes se retrouvèrent à travailler à la chaîne dans les usines sous la surveillance de la police. Le Conseil Restreint augmenta le nombre d'heures de travail hebdomadaire jusqu'à assommer sa population au travail.

Le Conseil Restreint établit la Palladium Corporation qui s'occupa de gérer tous les avoirs et territoires palladionautes. Profitant de l'affaiblissement mutuel des autres nations en guerres, la Palladium Corporation établit des comptoirs dans une partie du cybermonde, drainant de nombreux produits et richesses en direction de Palladium-City.

La richesse et l'ambition palladionautes étaient telles que le Conseil Restreint décida de ne pas s'en tenir là. Il parvint, à coups de corruption, à créer la zizanie parmi les dirigeants kralandais.

Suite à la crise dite des "17 minutes" (pendant lesquelles le canal de communication du Palais Présidentiel kralandais était tombé en panne suite à un sabotage), Speculoos, haut dignitaire kralandais, décida de lancer la rébellion. Il créa la Kradie, prétendant vouloir recréer le véritable esprit kralandais. En réalité, il était financé par le Palladium et obéissait à ses ordres, COMME ØLRIK.

Le schisme kralandais provoqua le réveil des nationalismes au sud du continent. Plusieurs provinces prirent leur indépendance. La République de Kraland semblait en fâcheuse posture. Personne n'aurait parié la moindre piécette sur son avenir : pourtant elle allait sous peu dominer le cybermonde.

Le cybermonde était encore à nouveau le théâtre d'affrontements terribles entre les empires, lorsqu'un homme se dressa face à l'injustice, Washingtoon, et réclama la création d'un tribunal cybermondial qui règlerait les conflits entre nations, sans devoir recourir à la guerre. Après avoir fondé son tribunal, il enjoignit tous les empires de déposer les armes et de s'en remettre à son sage jugement pour tous leurs conflits.

Hélas les empires cybermondiaux furent réticents à confier leurs mésententes au Justiciat, d'autant que le juge Washingtoon était lui-même accusé de népotisme et de partialité. En effet, craignant la République de Kraland, trop proche et susceptible d'envahir à nouveau le sud-est du continent, Washingtoon fit traîner tous les dossiers où il devait statuer en faveur de la république socialo-graffitique. Il traita en revanche avec célérité les dossiers avantageant la Palladium Corporation qui l'aurait, disait-on, corrompu, COMME TRIPY.

Le tribunal cybermondial fut ainsi de plus en plus délaissé et disparut complètement pour une longue période.

Considérant l'échec relatif du tribunal cybermondial, un autre homme se dressa pour réclamer la fin de l'ancien ordre : Bolo Polo, démagogue brillant mais aux discours longs, pompeux et incompréhensibles. Il s'en prit à l'organisation bipolaire du cybermonde (le Bien kralandais contre le Mal brun) et réclama l'institution d'un monde multipolaire plus respectueux des peuples.

Farouche ennemi de la République de Kraland et de l'Empire Brun, qu'il considérait comme le Janus aux deux visages d'une seule et même dictature, Bolo Polo entraîna un vaste courant contestataire dans le Sud-Est du grand continent. Mais sa carrière de tribun connut une fin tragique : lors d'un pompeux discours, il avala malencontreusement sa langue et mourut étouffé.

Ses fidèles, désemparés et pourchassés, se réfugièrent dans la région des 5 Pics où ils fondèrent l'École des Disciples, fidèle aux préceptes de Bolo Polo. Hélas comme personne ne comprenait réellement à quoi le maître voulait en venir, l'École se limita à donner des cours de cuisine.

Âge Rouge : Malgré une Coalition Générale Contre Elle, la République de Kraland TRIOMPHE de Ses Ennemis et fait passer la quasi-totalité du cybermonde sous tutelle Kralandaise. L'Âge Rouge marque le retour en puissance de la République de Kraland et sa conquête presque intégrale du cybermonde.

Scandales restreints
Devant les protestations de la population, le Conseil Restreint décida d'accorder plus de démocratie et de se tenir un peu à l'écart. En réalité, il n'en était rien : le gouvernement démocratique n'était qu'une façade supplémentaire au pouvoir sans partage du Conseil Restreint. Ce gouvernement prête-nom connut sa fin lorsqu'un agent secret révéla au grand jour des missives adressées au sein de différents conseils dont certains secrets : Conseil Restreint, Conseil Fondateur etc. Le Conseil Restreint reprit pleinement le pouvoir, après avoir fait abattre une centaine de manifestants. Cet épisode fut connu sous le nom de "scandale des conseils".

L'opinion publique fut alors secouée par un nouvel événement : l'incendie des Monts Flammables. Des centaines de milliers d'hectares de forêt furent réduits en cendre. L'enquête détermina rapidement que l'incendie était criminel. Accusant des explorateurs insouciants, le Conseil Restreint ne put cependant pas empêcher les soupçons pesant sur le Directeur du Conseil Restreint, Don Felipe, d'avoir déclenché l'incendie pour spéculer sur les cours du bois qui connurent une envolée brutale.

Profitant de ce que les dirigeants palladionautes étaient occupés à gérer ces crises internes, la République de Kraland parvint à organiser une révolution de velours en Kradie. Les nouveaux dirigeants décidèrent la fusion immédiate de leur nation avec Kraland, au grand dam des pontes du Palladium.

Redressement de la Théocratie
Menacés par la guerre civile, la famine et la destruction complète, les seeliens supplièrent la Grande Déesse de les sauver. Et celle-ci finit par prêter une oreille compatissante : elle décida de tuer à grands coups d'éclair plusieurs millions d'humains rétifs à sa parole. Elle envoya ensuite dans le cybermonde un ange de sa création, du nom de Kaworu. Celui-ci se fit reconnaître comme l'envoyé de la Grande Déesse et se saisit du pouvoir en Théocratie Seelienne.

Kaworu prit alors le titre de Celui qui Guide, qui désigna depuis tous les prophètes seeliens. Les fidèles seeliens, galvanisés par la présence de Kaworu, le suivirent aveuglément. L'ensemble de cette intervention de la Grande Déesse est connu sous le nom de Second Impact.

Celui qui Guide décida de restaurer le Culte de la Grande Déesse dans sa plénitude. Au prix d'énormes sacrifices, une basilique dédiée à la Grande Déesse fut construite au cœur de Tokyo-3. Celui qui Guide redonna confiance aux seeliens; ceux-ci, fanatisés à l'extrême, déployèrent d'immenses efforts afin de redresser leur pays. Le Culte de la Grande Déesse fut proclamé religion d'état et unique culte accepté. Tous les hérétiques furent contraints d'abjurer leurs croyances ou de quitter le pays.

Sous l'égide de leur guide, les seeliens repoussèrent les armées brunes venues détruire leur pays. L'Empire Brun fut même contraint de demander une trêve humiliante afin d'éviter une défaite majeure. La Théocratie Seelienne était de nouveau une grande puissance.

Coalition anti-kralandaise
L'exploitation des ouvriers était telle que des grèves se déclenchèrent et mirent en péril la stabilité du Palladium. Croyant y voir la main socialo-graffitiste de Kraland, la Palladium Corporation mit sa production au service de la machine de guerre de l'Empire Brun et de la Pédestrie Naaro-Elmérienne.

La guerre éclata alors entre Kraland et la coalition bruno-elméro-palladionaute. Malgré quelques revers, Kraland finit par repousser les forces conjuguées maléfico-capitalistes. L'Empire Brun recula derrière la Frontière Rouille et Kraland écrasa l'armée palladionaute acculée à la mer dans la Baie de Karénie.

Le Palladium présente ses excuses à Kraland
Comprenant que son entêtement lui serait fatal, le Conseil Restreint décida de composer avec l'opposition tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. La paix fut conclue avec Kraland, ce qui évita au Palladium une sanglante défaite, tandis que le régime de travail des ouvriers fut allégé afin d'éviter leur révolte.

Le Conseil Restreint dût aussi céder de nombreux territoires à la République de Kraland. Il décida alors d'abandonner ses ambitions militaires et de se consacrer exclusivement à la prospérité du Palladium.

Écroulement de la Pédestrie Naaro-Elmérienne
Après avoir écrasé les troupes maléfico-capitalistes, il ne restait presque aucune force pouvant empêcher le déferlement des gardes rouges dans les provinces naaro-elmériennes. L'Empire de Naar n'existait plus que sur le papier. Les provinces du Nord se soulevèrent et reprirent leur indépendance.

Constituées en royaumes elmériens indépendants, ces provinces se menèrent une guerre froide pour le contrôle du morceau d'Elmérie que la Répubique de Kraland daigna leur laisser.

Première Acropole
Succédant aux tentatives de Washingtoon et de Bolo Polo de créer une nouvelle société, les philosophes du Sud-Est du continent se réunirent dans la région de l'Acropole et décidèrent de fonder une véritable démocratie, en opposition aux régimes dictatoriaux qui sévissaient dans le cybermonde.

L'Acropole, dont l'existence était menacée par l'Empire Brun, accepta de fait rapidement la tutelle "bienveillante" de la République de Kraland malgré de nombreuses réticences.

Chute de Santa Banana City
L'inévitable finit par se produire : les chars kras entrèrent un beau matin dans Santa Banana City. Les esclaves furent libérés de leurs chaînes, les prisonniers sortis de prison, les livres du Dr No jetés au feu. Le Maréchal Hoogie, chef des froques brunes, fut traîné en justice tandis que d'autres officiers bruns se réfugiaient dans le maquis, traqués par les troupes kralandaises.

Ces derniers prirent rapidement conscience qu'ils ne pouvaient rien contre la puissance kralandaise. Ils rendirent finalement les armes et se constituèrent prisonniers en échange d'une promesse de clémence.

La capitulation officielle de l'Empire Brun fut signée dans les ruines du Palais Impérial Brun qui avait si longtemps dominé et terrorisé le cybermonde. Le Mal avait été vaincu. Les citoyens du cybermonde éclatèrent en liesse.

Les petits cadeaux entretiennent l'amitié
La Première Acropole ne devait pas durer. Craignant que le vote de pro-kralandais ne propulsât au pouvoir des représentants réclamant le rattachement définitif de l'Acropole à Kraland, les dirigeants de l'Acropole décidèrent de créer des électeurs fictifs pour préserver leur pouvoir. La manipulation fut découverte, le scandale qui s'ensuivit fit chuter le gouvernement acropolien qui prit la fuite. La démocratie libre avait vécu. L'Acropole fut rattachée avec "amitié" à la République de Kraland après un plébiscite à réponse unique.

Pour ne pas être en reste, la Théocratie Seelienne offrit "volontairement" plusieurs territoires à la République de Kraland. La Communauté d'Irendol reconnut la tutelle "bienveillante" de Kraland. Le cybermonde semblait être désormais entièrement dominé par Kraland. Cette situation allait cependant ne pas durer.

Âge Gris : Les nationalismes se réveillent et conduisent à l'éclatement de l'empire planétaire kralandais en plusieurs pays différents. La Confédération Libre fédère les démocrates et le Royaume de Ruthvénie rassemble les royalistes.

L'empire kralandais se lézarde
L'Empire Brun avait été vaincu mais la joie fut de courte durée pour le cybermonde car le Mal n'avait pas été vraiment annihilé : il sommeillait toujours dans le cœur de l'homme. La République de Kraland contrôlait un empire beaucoup trop vaste : elle ne put empêcher l'apparition de foyers de rébellion qui, en s'étendant, reconstituèrent les anciennes nations.

L'Empire Brun fut recréé. Après de longues négociations, les naaristes se réunirent à lui. Le nouvel empire décida de fusionner les principes du Dr No et le Culte de Naar en un seul mouvement maléfique.

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Époque Contemporaine : [...]