Serva pactum antiquum

Aqua mater regni
Nations du Cybermonde,
Entendez les cloches anciennes résonner depuis les tours du Royaume.
Entendez les étangs bruire et les brumes se lever.
Car notre Royaume se réveille. Et avec lui, ses traditions.
Je suis Mihnéa Ier, Roy couronné non par le hasard ni par intrigue, mais par le serment ancien de protéger l'âme du Royaume, et de la rendre au peuple, à la Dame de l’Étang, et aux principes qui font notre force : la parole, la loyauté, et l’honneur.
Je voudrais m'adresser aux nations amies :
Déjà au
Khanat Élémérien, terre sage et noble entre toutes. Je vous considère comme un allié naturel du Royaume. Les discussions sont en cours, et j’exprime ici mon souhait de rencontrer vos plus hauts représentants au plus vite. Nous avons des racines différentes, mais des branches qui peuvent prospérer côte à côte, vers la lumière. L’heure est venue de bâtir un avenir commun, ancré dans le respect mutuel, la mémoire et la grandeur.
Quant aux adversaires du Royaume et notamment, à l’Empire Brun, nous n’ignorons rien.
Vos mouvements sont observés, vos intentions décodées. Je pourrais vous envoyer Azrael Von Rich, traître notoire et valet de vos ambitions, pour vous faire le ménage dans vos geôles. Mais cela manquerait de panache.
Car chez nous, nous ne faisons pas de l’esclavage un spectacle. Nous ne déguisons pas la soumission en esthétique. Nous combattons pour la dignité, pas pour les rubans. Alors tenez-vous bien, Empire. Le Royaume ne tremble pas. Il s’enracine. Et il se défend.
Aux écolos tombés aux mains de l’Empire. Je ne sais même plus si je dois m’adresser à vous, ou directement à vos maîtres. Mais si une once de conscience vous reste, alors souvenez-vous des racines et non des chaînes. Le Royaume ne vous juge pas. Il vous attend.
Au Cybermonde entier :
Le Royaume retrouve ses sabbats, ses rites, ses offrandes, ses veilleurs nocturnes.
Ce n’est pas un retour en arrière.
C’est une élévation verticale vers ce que nous sommes profondément.
Et si d’aventure un ennemi levait la main contre nous
Qu’il sache que notre épée ne frappe jamais la première,
Mais qu’elle ne tremble pas quand elle répond.
Ce Royaume n’est pas un terrain de jeu.
C’est une terre sacrée.
Une flamme ancienne dans une mer d’ombres.
Et moi, Minhéa Ier, j’en suis le gardien.
Que la Dame veille sur les justes,
Que les faux rois s’étouffent de leur propre théâtre,
Et que le Royaume vive, noble et droit.
Vive la tradition. Vive la brume. Vive le Royaume.
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Ombre des révoltes oubliées et flamme des justices étouffées.