Conseil lecture : du Post-Apo pour un Nul

Yop tout le monde.

Après 6 tome des anales du disques monde d'affilés je doit dire que je sature un peu. Du coup je cherche quelque chose à me mettre sous la dents mais dans un tout autre genre à savoir dur post apocalyptique (style Fallout peut-être) et sollicite donc vos conseils.
Il me faudrait quelque chose que je pourrait lire petit à petit le soir avant de dormir (game of thrones était très bien pour ça. Je lisait le point de vue d'un ou deux perso puis dodo). Quelque chose avec un niveau de lecture suffisamment bas et suffisamment d'action pour pas que je trouve ça chiant (je ne suis pas d'humeur en ce moment à me relancé dans un truc dans le genre du cycle de Dune ou du Silmarillion).

Merci d'avance pour vos conseils.

Ravage de René Barjavel ? C'est pas trop style fallout et tu as peut-être déjà lu, autant pour moi alors.

Bonjour,

Je te conseil l'excellent Wang de Pierre Bordage, le premier tome s'intitule les portes d'occident, le second les aigles d'orient .

c'est un post apocalyptique, science fiction , qui se déroule en 2212, l'occident s'étant réfugié sous un dôme electromagnétique et ayant coupé tout contact avec le reste de la planète si ce n'est par d'étrange porte permettant un passage a travers le dit dôme. On y suit les aventure de Wang, jeune habitant de la RPSR(République Populaire Sino-Russe) qui va peu a peu passer les frontières dans le but de voir de l'autre coté du dôme et qui ne se laisse guider que par le tao de la survie de sa "grand-maman Li"...

A peu près tout les ingrédients que tu as demander son présent: c'est bien écrit ET(car c'est trop rare a mon gout que ces deux paramètres aillent ensemble) il y'a de l'action, le seul point divergent étant que l'histoire et la manière dont elle est agencée est vraiment prenante, je ne sais pas a quel point tu pourra le sectionner a la game of throne.

En espérant également que tu ne l'est pas déjà lut.

Du même Bordage et clairement positionné dans ce que tu cherches, tu as Les derniers hommes :

Un siècle après la Troisième Guerre mondiale, qui a opposé le camp Indo-Arabo-Américain à l'alliance Paris-Moscou-Pékin, le monde est devenu invivable en raison des radiations nucléaires, des poisons déversés dans les rivières et les lacs, des animaux rendus dangereux par les manipulations génétiques et des armes robotisées toujours en service. Les humains sont pour la plupart devenus nomades et tentent de survivre dans cet environnement.

L'un de ces clans de nomades, celui des aquariotes, parcourt l'Europe de l'Oural à la côte atlantique française en cherchant l'eau potable, ce trésor inestimable, afin de le troquer avec les autres tribus au cours de son périple. Parmi eux, vivent Solman et Raïma qui pressentent l'arrivée de l'Apocalypse décrite dans la Bible.

J'ai beaucoup aimé, malgré les défauts (récurrents) chez l'auteur.

Pas sur que ça corresponde à ton type de lecture (comme Ravage cité plus haut), mais les 4 tomes des aventures de Jerry Cornelius par Michael Moorcock sont d'excellents livre d'un futur (ou passé) proche post quelque chose. Ici une critique qui colle bien à ce que j'en ai retenu.
A ces quatre tomes il faut rajouter "La défonce Glogauer", qui est un autre (ou un complément) parcours du héros à travers un monde qui se désagrège.

Norbert Merjagnan, Les tours de Samarante. La quatrième de couverture :

Autour de la cité de Samarante, sur laquelle veillent six tours mystérieuses, s'étend l'aliène, une étendue sauvage, aride, inhospitalière. Au cœur de la ville vivent Cinabre, une préfigurée aux pouvoirs effrayants, bientôt poursuivie par les tueurs de l'Endocène, et Triple A, qui rêve d'escalader les tours. C'est vers eux, sans le savoir, que se dirige Oshagan, le grand guerrier, porteur de la plus puissante des armes, une forme de guerre disparue depuis mille ans. Quand ces trois êtres entreront en collision, alors trembleront les tours de Samarante.
Les tours de Samarante est le premier roman de Norbert Merjagnan, un récit de science-fiction âpre dans lequel le monde tombe en morceaux, la guerre enfle sur chaque horizon et les hommes attendent le Seuil : le passage de l'humanité à une nouvelle espèce biogénique.

C'est divertissant, très bien écrit, avec un style fougueux. Je conseille.

Sinon y'a toujours un classique, qui correspond un peu moins à ta description par contre : Le travail du Furet, de Jean-Pierre Andrevon. Si tu l'as jamais lu, fonce, c'est grandiose.

Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes du XXIe siècle. La santé de la population ne cesse de s'améliorer ; toutes les statistiques le prouvent. Le problème, c'est de maintenir les grands équilibres. Pour y parvenir, il faut supprimer 400 000 citoyens par an dans l'Hexagone. Choisis avec art par le Grand Ordi, qui chaque matin procède à un tirage au sort morbide.
C'est le travail des Furets de liquider, pas forcément en douceur, tous ceux dont la vie doit prendre fin au bénéfice de la communauté. Un boulot comme un autre, en somme. Avec des avantages.
Jusqu'au jour où un certain Furet, grand amateur de films noirs du XXe siècle, découvre sur sa liste le nom de Jos.
L'amour de sa vie.
Jean-Pierre Andrevon, au sommet de son talent, livre ici à la fois une description réaliste d'un avenir effrayant et un pastiche, éblouissant de verve et de rebondissements, d'un roman noir propulsé dans le futur.

Un des meilleurs roman de SF que j'ai pu lire. Le style fait tout : narration à la première personne, beaucoup d'argot. Le bagoût du protagoniste le rend très vite attachant, et l'histoire en elle-même ne donne pas son reste.

Les deux romans se lisent facilement, et font la part belle à l'action, tu devrais y trouver ton compte. En prime, ils sont tous les deux dispos en Folio SF.

La Tour Sombre, si King ne te sort pas par les trous de nez.

Wang c'est pas tellement post apo. Les derniers hommes par contre on est en plein dedans.

Sinon t'as Métro 2033 de Dmitri Gloukhovski.

Satori, même si je vois ce que tu veux dire et que le coté science fiction est plus poussé sur la fin que le coté poste apo, l'idée de départ du contexte qu'il développe part sur la base que tout a été rasé puis reconstruit en dehors de l'Europe... Entre les cannibale de Sudam, les pays peupler de mutant de l'Europe de l'est, et la victoire des triade en asie, c'est assez post fin du monde tel qu'on le connais dans le premier livre...

Chado a écrit :

Je vois plutôt cela comme un Hunger Games bien écrit qu'à un post apocalypse. Le thème est moins la survie après la fin que la dénonciation de l'immigration.

L'excellent Exodes, de Jean-Marc Ligny. Une Europe post réchauffement climatique, la civilisation survivant par bribes, la barbarie prospérant partout... Un futur terrifiant, crédible. Des chapitres qui fonctionnent par point de vue, donc ça correspond à ta demande pré-dodo.

Conrad de Torquemado a écrit :

> Le thème est
> moins la survie après la fin que la dénonciation de l'immigration.

Euh, la dénonciation de "l'immigrophobie" et des politiques paranoïaques qui en découlent plutôt,non ?

Sinon, qui correspondent a peu près (mettons, au moins aussi bien que Wang et les Tours de Samarantes -qui d'ailleurs sont très bien tous les deux (surtout le dernier) mais qui ne sont pas vraiment des post-apo (surtout le dernier)- (fin des parenthèses)), aux critères de Riki je pense à :

Les Futurs Mystères de Paris. Roland C Wagner. Je cite Wiki, pasque j'ai la flemme :

Les Futurs Mystères de Paris se déroulent un demi-siècle après un cataclysme mystérieux : la Grande Terreur primitive, qui a vu se mêler la réalité de tous les jours et la psychosphère, matérialisation de l'inconscient collectif de l'espèce humaine dans un continuum orthogonal au nôtre. L'une des conséquences de la Terreur est un assagissement généralisé de l'humanité : la guerre a disparu et la violence se fait rare. Parallèlement, les gens se sont organisés en tribus dont le ciment est le plus souvent un centre d'intérêt culturel (Lecteurs, Rockers, Balmusettes, Ternaires (fans de jazz), Scientistes…) mais pas seulement (Imbéciles heureux, Acidulés, Anonymes, Monte-En-L'Air…). Les sectes abondent, également, toutes plus insensées les unes que les autres ; cela va des adorateurs de Michael Jackson qui cherchent à ressembler le plus possible à leur idole aux fils du Réseau qui essayent de penser en binaire.

Amusant et facile à lire.

Chromozone. Stéphane Beauverger. Quat' de couv' :

Chromozone est un virus électronique militaire qui a dévasté le monde il y a quinze ans. Les hommes se sont depuis repliés en microcommunautés ethnico-politico-fumeuses, au sein de conforteresses inviolables. Mais les grands consortiums comme Karmax refont surface, pour exploiter de nouveaux protocoles de communication phéromoniques. A l'abri dans leurs laboratoires et leurs citadelles modernes, chercheurs et financiers affirment avoir trouvé le moyen de rendre aux populations désemparées le lustre d'antan. Et tous de jurer en chœur : Il n'y a plus de place en ce monde pour la bêtise...

Le Monde du Fleuve. P J Farmer.
Ben oui, c'est techniquement un post-apo, donc ça marche. Bref, si vous connaissez pas ce classique : toute l'humanité est morte. Mais elle est ressuscitée "toute ensemble" sur les berges d'un fleuve. Richard Burton décide, ataviquement de remonter ce fleuve. Action, découpage, lecture pas difficile : check.

La terre sauvage. Julia Verlanger. Sans doute celui du lot qui correspond le plus aux critères donnés. Dans une France post-guerre bactériologique le héros tente de quitter Paris pour rejoindre le Sud. Pas mon préféré du lot, et d'assez loin, mais je suis un peu rétif aux post-apo... classique, disons (héros esseulé qui tente de survivre, bandes de pilleurs, monstres, pas de civilisation...)

Jasper Fforde, la tyrannie de l'arc en ciel.
J'en cause ailleurs. Notes toutefois que c'est une série en cours, le tome suivant est prévu pour 2015 : je suis comme une jouvencelle dans l'attente du prochain concert de [insérez ici l'artiste à midinette du moment]. Ou tout aussi près que cela m'est possible.

Merci bien je vais regarder un peu tout ça.

Tiens, j'avais oublié de citer : http://fr.wikipedia.org/wiki/J._G._Ballard

Sècheresse et Le monde englouti m'ont laissé un très bon souvenir.

Sevyas a écrit :


> Euh, la dénonciation de "l'immigrophobie" et des politiques paranoïaques qui en découlent
> plutôt,non ?
Oui, Wang est une dénonciation des politiques migratoires des pays riches et non de l'immigration. Merci de m'avoir corrigé.

>
> Le Monde du Fleuve. P J Farmer.
> Ben oui, c'est techniquement un post-apo, donc ça marche. Bref, si vous connaissez
> pas ce classique : toute l'humanité est morte. Mais elle est ressuscitée "toute ensemble"
> sur les berges d'un fleuve. Richard Burton décide, ataviquement de remonter
> ce fleuve. Action, découpage, lecture pas difficile : check.

Un peu de la triche : Je n'ai pas souvenir qu'il y ait d'apocalypse, c'est juste que tout le monde mort entre -80000 et les années 80/90/2000 est ressuscité au même endroit. J'en ai un vague mais plutôt bon souvenir. Dans la même période d'écriture et un peu triche par rapport à la demande, il y a tout ce qui est produit par Moorcook : c'est quasi systématiquement de la fantasy pre apo ou post apo

Conrad de Torquemado a écrit :

Un peu de la triche : Je n'ai pas souvenir qu'il y ait d'apocalypse,

Au début, on apprend que la Terre a été détruite par des (un ?) ET, Monat en l'occurrence.

Plus SF que post apo y a Spin de Robert Charles Wilson avec ses suites, Axis et Vortex (j'ai pas encore lu celui là).

Le résumé :
La Terre, dans un futur proche. Par une nuit d'octobre, le ciel devient soudainement d'un noir opaque et les étoiles paraissent s'être dérobées. Bientôt l'humanité s'aperçoit qu'elle est entourée d'une barrière, que la postérité appellera « Spin », à l'extérieur de laquelle le temps s'écoule cent millions de fois plus vite que sur Terre. La transformation du Soleil en géante rouge n'est plus qu'une question de décennies, condamnant la planète à une destruction certaine. Tyler Dupree, Jason Lawton et sa sœur jumelle Diane ont été témoins de la disparition des étoiles. Jason n'aura plus qu'un seul but : trouver qui a édifié cette barrière et dans quel but. Une quête aussi aveugle que déterminée, dans laquelle Tyler et Diane joueront un rôle déterminant.

Norman Spinrad (un sacré personnage), les années fléaux. Les deux premières nouvelles sont top, la troisième c'est le Spinrad politique, ça peut faire chier. Le format assez court ne requiert pas un énorme investissement.

Côté français, Le monde enfin de Jean-Pierre Andrevon (le spécialiste français). Ecriture et atmosphère indescriptibles.


En post-apo moins pur et dur, y'a deux autres titres connus mais qui n'ont pas été cités et le méritent.

Alain Damasio, la Zone du dehors. C'est probablement davantage rangé dans l'anticipation, mais après tout cela se déroule dans un futur proche avec une Terre dévastée par une guerre chimique. Il y a quelques passages qui seront peut-être un peu mous pour ton goût.

La route de Cormack McCarthy. Pour moi c'est un chef d'oeuvre (et le film une infâme bouse). Il est assez court, ça se lit vite.


On m'avait conseillé du Zelazny à l'époque, qui aurait fait du post-apo. Par contre je n'ai jamais goûté, donc je ne garantis rien. D'un point de vue qualité d'écriture ce sera un ton en-dessous je pense.

De manière générale, si t'es en panne sèche fais des recherches sur le Cafard Cosmique, demande des conseils en librairie (bordel) et surveille les prix SF (Nebula, Hugo).


P.S. : Alizarine, Ligny c'est vraiment si bien ? C'est pas un peu ado ?

AnArKoK a écrit :

> P.S. : Alizarine, Ligny c'est vraiment si bien ? C'est pas un peu ado ?

Non, du tout. Pourquoi cette question ?

AnArKoK a écrit :


> Alain Damasio, la Zone du dehors.
> C'est probablement davantage rangé dans l'anticipation, mais après tout cela se déroule dans
> un futur proche avec une Terre dévastée par une guerre chimique. Il y a quelques passages qui
> seront peut-être un peu mous pour ton goût.

T'oublies de dire que ça se passe sur un satellite de Saturne (ou Jupiter ?), pas sur la terre. C'est a peu près autant un post-apo que le Monde du Fleuve. Et que le thème du roman, c'est quelque chose comme "l'hyper-police est compatible avec l'hyper démocrate, via la Norme, ayez peur brave gens, demain chez vous, etc". Et bon, tu parles de "passages mous", perso je dirais "passages ultra pédants de théorie socio lourdingue". On aura compris que que je conseille pas, donc. Du même, j'ai beaucoup aimé le roman d'après, la Horde du Contrevent, mais celui-çi... Il aurait mieux fait de faire un essai, à mon sens.


> On m'avait conseillé du Zelazny à l'époque, qui aurait fait du post-apo. Par contre je n'ai
> jamais goûté, donc je ne garantis rien.

Zelazny, post-apo... Comme ça, je vois guère que Dies Irae, en collaboration avec K Dick. L'affiche est alléchante, mais la plupart des lecteurs sont plus ou moins déçus. Ça n'a pas été mon cas, mais je suis sans doute pas objectif, vu qu'il s'agit de deux auteurs que j'ai adoré ado, j'ai pris beaucoup de plaisir à voir le mysticisme de Dick se mêler avec la divinisation zelaznienne. Il me semble avoir lu dieu sait où que l'un des deux auteurs avait dit qu'il s'agissait plus d'un écrit "pour le fun" que vraiment pour faire un roman. Sans doute plus une "curiosité" qu'un "incontournable".
Parlant de Dick, on a pas parlé de Dr Bloodmoney (en même temps, il ne s'agit pas vraiment d'un post-apo "survivaliste/action")? Au menu : mutants, pouvoirs psy, reconstruction, "les derniers seront les premiers".
Par ailleurs : "[Zelazny] D'un point de vue qualité d'écriture ce sera un ton en-dessous je pense." En dessous de Spinrad et Damasio ? ... Tépamoncopain. Sérieusement, ça dépend ce que tu compares. Mais il y a dans Une Rose pour l'Ecclésiaste ou dans le Cycle de Francis Shadow plus de pouvoir évocateur que dans tout ce que Spinrad a écrit réuni et il sait incontestablement mieux que Damasio éviter le superflu (pour le coup, c'est vrai que c'est pas difficile).


> P.S. : Alizarine, Ligny c'est vraiment si bien ? C'est pas un peu ado ?

Pareil, je vois pas trop le lien avec le côté ado. Sauf que c'est tendance punk, donc volontiers violent, drogue &co. Et c'est bien ('fin, j'ai pas lu Exodes, j'ai facile une décennie de retard de lecture côté Ligny, mais je le regrette. Yulungur et Jihad sont de bons romans, et on m'a aussi conseillé Aqua(tm)).

Sevyas 2.1 a écrit :

La terre sauvage. Julia Verlanger. Sans doute celui du lot qui correspond le plus aux critères donnés. Dans une France post-guerre bactériologique le héros tente de quitter Paris pour rejoindre le Sud.[...]

Effectivement ! Écrite par Gilles Thomas aka Julia Verlanger (le prix Verlanger!!), composée de L'autoroute sauvage, La Mort en billes et L'île brûlée,
la trilogie de La terre sauvage est un excellent post-apo bien de chez nous, préfigurant Mad Max (rien que ça).

Pour rester dans la production française, il y'a aussi Le Dernier Pilote de P. J. Herault, 1984. Très très bien malgré le fait que le héros s'appelle Kevin (je déconne, on vous aime les Kevin)

Et merci pour ce topic car je viens de découvrir qu'il existait apparemment une suite, Après le chaos, datant de 2013 !

Lecture post-Apo... bon à part l'eschatologie eschatologique en deux mots pour les nullards par Comptesse Gwïnn Garlic et ses milles recettes de purée de gingembre en morceaux, bin j'avais oublié... mais ya biensur BOLO-BOLO de notre ami P-M qui préconise la destruction de tous les réseaux mondiaux avant de commencer à reconstruire un monde meilleur entre amis du thé au lit au petit déjeuner



bon... évidemment c'est bien écrit, c'est bien illustré, c'est un petit bouquin déjà publié en "libre" et téléchargeable dans toutes les bonnes librairies qui vendent ou pré-commande des petits pains chauds aux Editions de l'Eclat.



Bref... Bolo Bolo de PM pour tous les z'Ibu qui veulent sortir du Sumi pour découvrir l'Asa...

http://www.lyber-eclat.net/lyber/bolo/bolo.html


Silla

Kodu

Dudi

En plus pour comprendre il faut apprendre un nouveau langage avec des lettres bizars et des concepts bolo presque anté-elmériens...

J'ai pas l'impression qu'il ai été cité, donc je conseil vivement Silo de Hugh Howey.
Dans un monde post-apocalyptique, à une époque indéterminée, les êtres humains sont obligés de vivre dans un immense bunker souterrain pour se protéger des conditions de vie mortelles qui règnent à la surface de la planète. Autour d'un immense escalier, et sur 144 étages, une hiérarchie sociale s'est mise en place, les classes dominantes sont les plus près de la surface, les ouvriers sont profondément enterrés, faisant tourner les machines. Le shérif, dont la femme est morte pour avoir demandé à sortir malgré le tabou et l'interdiction liés à cette idée, décide de mener son enquête sur les raisons qui l'ont poussée à faire ce choix. Il sera rapidement convaincu qu'un complot est à l'œuvre, cachant la vérité au peuple du silo.

Jean-Jacques Sticule a écrit :
> J'ai pas l'impression qu'il ai été cité, donc je conseil vivement Silo de Hugh Howey.

Très sympa en effet. Les trois d'ailleurs, vu que c'est une trilogie.
J'ai un souvenir d'en avoir trouvé un des trois moins bien, mais je ne me rappelle plus lequel.
C'était juste un peu perturbant dans le tome 1 de

LE CHIEN DE GUERRE !!! par Moorcock le poche J'ai Lu 1877*** ou la véritable histoire du Graf Ulrich von Bek, massacreur Apocalyptique de l'empereur du Mal, du temps de la grande peste noire et de la grande épuration de l'Europe chrétienne au nom de dieu...



Apparemment l'histoire d'Ulrich le chien de Guerre qui n'a rien a envier a celle du Prince et Marguerite de Boulgakov est restée scellée dans les rouleaux d'un parchemin dissimulé dans la crypte du monastère de Renshel jusqu'à sa découverte par brother Oliver, un moine ouvrier ayant fait vœux de silence après la deuxième guerre mondiale et engagée dans le grand nettoyage de la crypte qui avait servi de cachette a un obscur escadron de magiciens de la mort des Waffen S.S, lors de la dernière apocalypse chrétienne générale au vingtième siècle..

Donc... en 1981 année post-apocalyptique, par un hasard certain, Moorcock est rentrée en possession de ce texte grâce au Prince Lobkowitz, un de ses camarade du club de pêche quand il avait encore 16 ans... et grâce a monsieur Henry-Luc Planchat les éditions Seghers ont put sortir le livre en francais, en 1983.

(...)