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KIND OF KINDNESS 2024 - pas mal, g bien kiffé.... en plus j'y pensais depuis quelques jours... a traduire Human Kind... par Espèce (kind) apte a la (kindness) gentillesse... like Human Kindness... et justement le film parle presque que de cela... de l'incapacité des Humans a être Humans... ou plus precisement de l'incompétance de l'espèce de la Kindness to be Kind... bref a kind of ontologie positive de l'espèce Kind. Si je ne puis dire. /// en plus c'est un peu trop long... donc forcement on se lasse du propos quoiqu'il soit d'une intelligente kindness et qu'il faille rester alerte jusqu'au bout... et tenir tous les génériques de fin qui parsèment le film sans se lever de son siège pour quitter la salle... car finalement même la chanson du finale est sympa. Et ce malgré le fait que ceux qui ont fabriqué ce film ont sûrement trop regardé la télé... et puis bon c'est foncièrement un film d'une morbidité blanche américaine qu'on retrouve souvent autours de nous ds les thèmes de débats des squatt parisiens. Mais bon... c'est gentil... Dans le bon mauvais sens du terme... comme s'il fallait toujours trouver le bon sens des choses quand l'équilibre est précaire et qu'on peut toujours tout retourner pour voir si ds l'autre sens c'est pas pire que mieux. /// Et puis... je crois qu'il ya une chose importante a garder quand on va voir un film américain... c'est notre place naturelle d'ethnologue... car l'amerique et les américains ont beau avoir des allures de réalité quand ils nous proposent du cinéma... mais en vrai... ils et elles n'en n'ont que l'apparence... et il ne faut pas se perdre en conjectures pour savoir s'ils ont de l'avance ou du retard sur nos réalités qu'ils imprègnent de leur fictions psycho-aventureuses car finalement leurs rues ne sont pas du tout parsemées des mêmes arbres que les notres surtout en Louisiane ... Et donc malgré notre toute puissante volonté de nous américaniser nous n'avons pas du tout les mêmes mécaniques ni même les mêmes troubles socio-affectifs qu'elles soient complètement fictives ou inventées (nos mécaniques)... même si forcément nous aussi nous roulons tous en
Dodge mauve dans nos sweets a capuches jaunes.
Enfin tout cela pour dire que ce film m'a impressionnée par bien des aspects... Et que, oui, ce film et les films américains en général c'est pas mal... surtout quand le décalage culturel retranscrit a l'image nous invite a entrer dans un monde si différent du notre grâce a son apparente similitude. Ce qui je crois nous permets d'alimenter notre imaginaire contextuel d'informations objectives notamment grâce aux décors ou aux costumes comme ici par exemple les villes, la campagne où se tient l'action ou encore grâce
aux uniformes de la DDP qui nous renseignent justement sur la localisation de certaines scènes. Et je crois aussi que ces films américains tel que KIND OF KINDNESS qui nous semblent parfois si proches dans les détails, nous permettent également d'alimenter notre imaginaire projectif dans un impossible concret ancré
e dans une fiction bien réelle qui va bien au delà du film. Ce qui est d'ailleurs bien visible dans bon nombre de productions culturelles française et peut être même plus que dans le reste de l'Europe et le reste du monde.
Donc en bref, je crois que dans son élan onirique assumé et son surréalisme morbide KIND OF KINDNESS exprime assez justement les idées d'une jeunesse qui se voudrait sommes toutes intransigeantes avec ceux a qui il s'adresse, c'est a dire a ces vieux qui pourraient avoir l'age de leurs parents qui accorderaient probablement trop d'importances a la tranquillité sans faire attention aux apparences... Et en cherchant une forme radicale de tradition cinématographique, Kind of Kindness fait des manières et même du maniérisme afin d'éviter tout a la fois le futile et le sérieux. Et puis voila, dans un sens ou alors peut être dans l'autre... par sa justesse de ton et un certain brio , Kind of Kindness me donne encore envie de revoir
@ZOLA qui en faisait moins pour sûrement un propos plus recentré, certainement moins onirique mais tellement plus concret dans son rapport immédiat a une politique personnelle - aux choix de vie que l'on peut ou ne pas faire, ainsi qu'aux murs d'autrui que l'on ne peux - qu'accepter.
(...)
bon sinon a part ça, Emma Stone me fait bocou penser a Emily Blunt... je sais pas pourkoa
...suite à une étrange cataclypse diluvienne, 06644 avait, sur ce nouveau numéro, décidée d'être la plus belle. Et de se laisser pousser les dents, longues. [hurle] aaaaaaaaaaah [/hurle]...