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posté 11/06/24 (20:56)L'Homme d'Argile et Monkey Man étaient chouette... bons passent temps dans le flow de conneries monumentales incessant.
1- "L'Homme d'argile" d'Anais Tellenne : Raphaël Thiéry et Emmanuelle Devos (2024)
Sorte de brève de contoire intello mise en image... comme un conte qui n'a de sens que pour celui ou celle qui le raconte... puisant dans l'imaginaire d'une petite fille qui se demande ce que peut être la force masculine qu'elle semble ne pas connaître très bien... un père imaginaire ? Misérable, presque effrayant, toujours occupé a faire ce que les autres lui demande pour satisfaire aux nécessités de la vie.. Le traitement de la narration est sobre, austère, sans fantaisie... Et pourtant, la petite fille imaginaire découvre qu'il n'y a rien de spécial a faire avec son propre père dans l'entrelacs de détails fantasmagoriques... a part l'humilier un peu, le câliner un peu, le prendre pour modèle a modeler et en garder un souvenir froid comme l'argile humide, un doux matin de printemps.
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2- Monkey Man réalisé par Dev Patel avec Dev Patel, Sikandar Kher. (2024)
Un film esthétisant au max du max une course effréné dans une foret violente de préjugés masculins terrifiants. Au menu Dj Set terrible et salopards qui s'empiffrent de luxe d'une ringardise extrême, improbable... Putes de luxe et courses poursuites introduisent 2h de film a la mitraillette de plan d'une seconde qui s'enchaînent dans une frénésie de n'importe nawak... Costards a dix plaques, chaussures a une blinde, rien que du toc... Et la vacuité dans monde moderne qui se vend en barre, en tube en hectolitres de rien a foutre, juste pour le fun... Et puis dans toute cette agitation et cette violence des désirs d'une futilité implacable... surgit la critique par l'overdose et la précision de la mise en scène. On aperçoit peu a peu qu'il s'agit de montrer avec brio tout ce que la misère et les petits salaires refusent des hommes de pouvoirs. Et symbole d'une force millénaire, le plus intouchable des Monkey Man reprend le contrôle du film dans un affrontement moral et manichéen... Ramana contre le fascisme, virevolte dans des chorégraphies splendides qui invoques tout ce qui est possible d'invoquer de mystères mystiques. On voit que les coups ne sont pas portées. Les combats ultra-violents deviennent caricatures forcés des films du genre le plus idiot qu'il soit. Rien de léger dans tout ce bruit... Tel que dans la vie des paysans et de tous les prolétaires du labeurs quotidien qui n'ont pour seuls distractions les film de bastons le soir a la télé dans tous les conaps relier un télécran du décervelage universel. Alors bon... A la manière des plus parfait maniéristes, la pilule cinématographique passe... Nous laissant un goût amer comme la violence de l'injustice sociale. Et dans cette publicité de deux heures pour une modernité électrifiée parsemer de villes immondes aux building vides qui grattent le premier ciel pour nothing et de bagnoles qui foncent a fond la caisse sur le ruban adhésif apokaliptique d'autoroutes de bitume a péages... Evocations d'un passé "glorieux" de guerres incessantes et de génocides meurtriers... Ramana contre le Roi Singe... Les blancs exterminant les noirs... Les boudisthe exterminant les indou et les animistes.... Le plus grand massacre des Terres de l'Ouest... Magnifiée dans les peintures du décors ou se tiennent les protagonistes du film qui luttent eux dans un combat binaire, pauvres prolétaire contre fachiste de pouvoir. Comme si le cinéma ne pouvait vendre que du rêve et de la propagande outrancière... Donc oui du très grand cinéma... A la limite entre le poème politique et le théâtre des opérations d'une guerre qui ne peut dire son nom. Bolywood berne ? Et seul devant mon télécran je cogite en passant mon cerveau au mixeur.
ouf... le film est fini ! je peux retourner a mes cahiers d'ecriture.
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