Violences policières > Réponse Politique & Société sujet
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posté 07/06/24 (15:03)À Vénissieux non plus, le budget de la police n'a pas diminué. Mediapart publie un article autour du thread twitter suivant, qui montre en gros que des flics ont balancé des lacrymos dans une bagnole puis devant une épicerie. Un des types qui bossait là est sorti pour se plaindre, il a été pris pour cible. Les flics l'ont chassé dans l'épicerie, où ils ont aussi tazé le mec, les jeunes qui essayaient de s'interposer, et les gens qui filmaient. Puis ils ont sorti le mec à nouveau, l'ont emmené loin des caméras publiques et l'ont roué de coups. Quand les images (principalement des particuliers filmant avec des téléphones) sont sorties, les flics ont dit en gros qu'il pouvait y avoir rassemblement à condition que ce soit dans le calme, et a donné la consigne de ne pas inviter de médias
article Mediapart (derrière paywall)
Edit : l'angle d'attaque d'autres medias semble être de pointer que c'est un coin où il y a du trafic. Ça montre bien quels ressorts mentaux sont exploités pour justifier la violence policière : elle serait validée par le fait qu'il y a une proximité géographique entre les gens qui vivent ici et les gens qui y commettent des délits. Pourtant, de tous les protagonistes, le comportement le plus grave est clairement celui des flics. Mais comme souvent dans ces situations, ils ont chargé leur victime : « outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique, violences avec arme sur personne dépositaire de l'autorité publique, rébellion, menaces de mort sur personne dépositaire de l'autorité publique, incitation à la rébellion ». On sent bien qu'ils auraient ajouté "terrorisme" s'ils avaient pu.
curieux