James Patagueule Grimaldi a écrit :> - on est plus sur un "dérèglement" (même si je préfère le terme "changement"
> qui est moins explicite), dans le sens, où les effets en France (en utilisant une terminologie
> française) sont plus une augmentation de la fréquence des évènements extrêmes: augmentation
> de la fréquence des pluies de forte intensité, des chutes de neige de forte intensité, des
> épisodes de canicules (en durée et en intensité).
Oh je n'en suis vraiment pas sûr. Sur un scénario à +1.5° dans le monde, on est à +4° en France (
cf ici par exemple). Les gens ne se rendent pas compte, mais cela signifie qu'on devra sans doute assez prochainement faire évoluer la totalité des productions du territoire (décalage vers le nord des productions et entrée de nouvelles espèces par le sud). Les méga-bassines sont justement un point d'accroche parce qu'ils sont un moyen d'ignorer le problème encore un peu plus longtemps plutôt que d'y faire face. L'augmentation de la fréquences des évènements extrêmes, c'est
en plus, pas
à la place. Et c'est déjà sensible en regardant la température moyenne sur une année, par exemple
à Paris depuis 1900.