Un
curieux a écrit :L'histoire souligne que le point des aveux est toujours problématique. A partir du moment où l'aveu est prononcé, le suspect rentre dans une machine infernale. On voit un peu tout ce qui mis bout a bout peut conduire à terme à un drame: problème psy, faisceau de preuves de l'accusation très maigre (faisceau dans le sens où une trace de sang est trouvé, mais ça reste une preuve indirecte donc à étayer ou par d'autres preuves pour conduire à une accusation).
Le seul bon point à mettre à l'actif de la police dans ce fait divers, c'est qu'ils ont réussit à éviter qu'il ne se pende... c'est une consolation dans le sens où le suspect (innocent) se tape quand même 3 jours d'hôpital psy.
Après ce fait divers souligne également un autre point clé, les problèmes psy d'une personne suspecte (innocente ou non, là n'est pas le débat).
J'imagine qu'il y a des cas, où l'OPJ (pour le cas français) doit pouvoir faire le nécessaire pour éviter que l'interrogatoire ne parte en couille (dans la mesure où un problème psy risque à terme soit de mener à un suicide, soit de conduire au fait que la personne est irresponsable pénalement)... mais je doute que le système français (où US dans le cas ci-dessus) ne soit à la hauteur de ce que l'on peut attendre d'un système judiciaire dans une démocratie.
Pour rappel, on a un % très élevé de détenu en prison qui devraient être en hopital psy et pas en prison.
Pour finir, la seule chance du gars dans l'article mentionné, c'est d'être dans un système judiciaire américain, qui parfois (mais rarement) indemnise conséquemment les victimes d'abus d'autorité. Dans le système judiciaire français, le gars aurait eu au mieux des excuses du parquet... et encore, quand on voit l'indemnité que se tapent des personnes ayant fait de la prison alors qu'innocente...