Un
curieux a écrit :> Ça me semble extrèmement optimiste. S'il y avait une guerre civile aujourd'hui, je suis pas
> sûr que ce soit pas les flics qui la mènent et la gagnent.
C'est ainsi que se déroulent les "batailles" actuelles car les gens ne sont pas réellement à bout, au sens le plus pur du terme.
Ils pensent l'être, disent l'être, mais ne le sont pas...car le jour où 2 millions de manifestants seront réellement à bout, tu peux envoyer 200 000 flics suréquipés face à eux, ils ne feront pas long feu.
Je vis depuis quelques années sur une petite île dont Jean-Jacques Rousseau avait le "pressentiment qu'un jour elle étonnera l'Europe". Probablement l'un des rares endroits du monde occidental qui, bien que gangréné lui aussi par la surconsommation et les valeurs superficielles qui l'accompagne, vit et respire encore au plus profond de ses entrailles d'une certaine notion de liberté. Et autant dire que sur une île qui compte plus d'armes que d'habitants, les flics ne se permettent pas le quart de ce qu'ils font dans les grandes métropoles déshumanisées.
Bref, pour mener et gagner cette guerre, il faut des armes et/ou du lien. A Paris, Lyon, Marseille, etc, il n'y a suffisamment ni des unes, ni de l'autre.