Arnold De Schwartzenprout a écrit :C'est ce que je disais, tu n'as pas lu l'étude mais tu cites l'article. L'article fait des contre-sens avec l'étude, je ne vais pas me retaper l'étude, mais par exemple, tu cites :
Autre explication : après deux, trois ou quatre ans, les ménages anglais ont moins fait attention à limiter leur chauffage car ils estimaient avoir rentabilisé leurs travaux.
Par exemple, c'est totalement faux, ce n'est pas du tout ce que dit l'étude. Ce que dit l'étude c'est que les gens diminuaient fortement le chauffage suite aux travaux
parce qu'ils n'avaient plus les moyens de se chauffer le temps de rembourser l'emprunt. Que le coût de l'isolation passait dans le budget chauffage, qui faisait mécaniquement baisser le chauffage, et, par effet rebond, le chauffage revenait à sa valeur initiale une fois le budget retourné à la norme. Effet de rebond qui n'est pas présent par exemple chez les gens qui ont
les moyens de payer d'un seul coup l'isolation thermique puisqu'elle n'impacte pas leur budget.Ce qui n'a strictement aucun rapport avec "Ils estimaient avoir rentabilisé leurs travaux", c'est absolument faux comme analyse, puisque ça n'est absolument pas ce que dit l'étude. Si c'était le cas, alors la consommation devrait monter chez tout le monde ce qui n'est pas le cas.
L'article fait preuve de mensonge et de contre sens. L'étude cite tout un tas d'études qui annoncent exactement le contraire de ce que dit l'article, mais ton article résume en 10 lignes une étude de 130 pages, effectuant du cherry picking uniquement pour prouver que c'est nul. Par exemple, l'utilisation même du terme confort. Quand tu vis à 5 degré, la possibilité de te chauffer, ça n'est pas un confort. C'est une nécessité. Venir donc expliquer que "les gens montent le chauffage pour leur confort", c'est insinuer très clairement que les pauvres qui avant vivaient à 5 degrés parce que l'isolation était pire que dégueulasse au point que chauffer ne servait à rien et gaspillait de l'argent, et bien ils feraient mieux de continuer de vivre à 5 degré
au lieu de penser à leur confort.