Linilim a écrit :Pour te répondre, je vais copier-coller quelques extraits de l'article, qui est vraiment intéressant à lire dans son ensemble (mon avis compte peu au final, c'est l'article qu'il faudrait que tu lises) :
Les consommateurs changent très vite de comportement et l'économie réalisée grâce à la rénovation est rapidement annulée par une augmentation de la consommation d'énergie. En clair, les gens préfèrent dépenser autant qu'avant voire plus pour obtenir toujours plus de confort.
Autre explication : après deux, trois ou quatre ans, les ménages anglais ont moins fait attention à limiter leur chauffage car ils estimaient avoir rentabilisé leurs travaux. Ils peuvent aussi
laisser leurs fenêtres ouvertes car ils ont trop chaud depuis la rénovation de leur logement !
Pour les ménages des quartiers défavorisés en particulier, la mise en place de ces rénovations n'apporte aucune économie d'énergie. Tout simplement parce qu'ils limitaient déjà beaucoup leur consommation auparavant pour des raisons financières. Une fois la rénovation effectuée, les 20 % les plus pauvres vont même avoir tendance à davantage consommer pour profiter d'une maison plus chaude, plus agréable.
Alors certes, il y a un très court passage pour dire :
Enfin, l'étude pointe que certains professionnels du BTP ne travaillent pas avec la rigueur nécessaire.
Mais en gros, dans cet article, il est surtout question du comportement des bénéficiaires, même si on peut comprendre les "pauvres" qui se limitaient auparavant et qui en profitent pour acquérir plus de confort.
Donc, ce que je pense, c'est que les efforts faits pour mieux isoler les passoires thermiques au final ne réduisent pas les émissions de GES,
parce que l'être humain ne prétend qu'à avoir plus de confort. On ne peut pas tous les blâmer, mais ça interroge sur les politiques publiques. Ca interroge aussi sur les pays en voix de développement qui eux aussi peuvent légitimement vouloir plus de confort. Ca conforte mon avis sur le fait qu'on sciera la branche sur laquelle on est assis et que nous ne réussirons pas à régler le problème. Et pourtant je suis d'un naturel optimiste.