Un
curieux a écrit :> Le fait que la réduction drastique de la viande est indispensable ne signifie pas que c'est
> ce qui se fera
Ahhh, un peu de perspicacité, on progresse. Il est même certain que ce n'est pas ce qui se fera. Du coup, quand tu dis :
>Maintenant, pour donner tu t'extasiais, c'est une fraction ridicule des émissions du secteur bovin en France.
outre le fait que je ne m'extasiais pas mais je m'amusais de l'excuse avancée par la Poste, cette fraction, aussi ridicule soit-elle, elle existe, contrairement à ton souhait de voir la suppression de la viande. Le pragmatisme, dont je t'ai parlé il y a déjà quelques pages, c'est ça : on fait avec ce qui est possible, réalisable, acceptable.
Depuis le début tu balaies du revers de la main tout ce qui pourrait améliorer le bilan carbone en arguant que ce n'est rien à côté du gain possible avec une sortie rapide de l'élevage complètement illusoire. D'où ma comparaison avec Don Quichotte.
Tu devrais plutôt t'attacher à avancer là où l'on peut avancer rapidement, de façon acceptable. Tu as des dizaines et des dizaines d'émissions facilement évitables, autant s'y attaquer plutôt que de vouloir t'attaquer au gros morceau que représente la production de viande. Dans 10 ans tu n'auras pas avancé, donc à part vouloir mettre en valeur ta posture et ton choix, à quoi ça sert d'user ton énergie sur ce sujet ? La réponse est dans la question.
> À l'inverse, je rappelle que la sortie rapide de l'élevage stabiliserait le taux de GES dans
> l'atmosphère pour 30 ans et réduirait 60% de nos émissions sur le siècle.
Oui oui, dans le monde merveilleux de la théorie, où tout est parfait et fonctionne, mais qui en pratique n'existe pas à cause du facteur X dont je t'ai déjà parlé : le facteur humain.
Il va falloir t'y résoudre : ton choix individuel restera le tien, et il est illusoire de voir ton choix devenir la norme.