Arnold Schwartzenprout a écrit :> Ton problème c'est que tu considères une foultitude de choses négligeables et dont la somme
> te fait être un gros pollueur à bien plus d'1T de CO2/an, même sans manger de viande.Je vais le redire, c'est peut-être pas passé la première fois : les économies en CO2 permises par telle ou telle mesure, c'est indépendant du seuil individuel que tu te fixes ou que tu essayes d'atteindre. Et pour "foultitude", tu as cité bien 5 ou 6 postes, dont la somme reste négligeable devant la conso de viande, oui.
> Maintenant, 20% de déplacements en moins, il n'y a bien que toi pour penser que c'est négligeable
> en terme d'impact. Ce n'est pas 20% de déplacements en moins. C'est 20% de transports pendulaires en moins pour les personnes concernées. Si le temps de travail est conservé, ça ne change rien pour :
- les transports non professionnels (courses, gestion d'enfants, etc.)
- les transports de loisirs (départs en vacances) - on peut même penser que ceux-ci augmentent, comme tu le soulignes
- les transports qui constituent l'activité professionnelle (ex : transport routier)
- les transports qui se font déjà en mobilité douce (en commun, en vélo, etc.) et qui sont particulièrement utilisés pour les trajets domicile-travail.
Pourquoi est-ce que je pense que cette réduction (qui n'est pas de 20%) est trop faible ? Reprenons : le buf, c'est 1.5 millions de tonnes par an, soit 9.10^13 g CO2eq par an, soit 1.2 tonne de CO2 par personne par an (en fait, sans doute plus, cf plus bas). À 150g de CO2 par kilomètre (interprétation généreuse), cela représente 8000km en voiture. La réduction est donc comparable pour des gens qui feraient 85km en voiture pour aller au travail (½ * 8000/47) pour aller travailler, c'est-à-dire personne. Et je ne parle ici que de réduction individuelle : cela oublie le fait que cette nouvelle réduction ne concernerait que les personnes actives (50% de la population) qui vont au travail en voiture. Bref : oui, c'est négligeable devant l'arrêt de la viande.
> Continue les amalgames, ça fera avancer le débat. Genre continue à inclure la déforestation
> en Amérique du Sud, pour produire de la nourriture pour animaux ou produire de la viande, dans
> le bilan carbone alors qu'en France ce n'est pas le cas.Tu n'as pas compris. Les nouvelles estimations qui donnent à la viande un facteur si important sont principalement liées à une sous-estimation de la puissance d'effet de serre du méthane. Ça n'a rien à voir avec le reste, et on parle d'un facteur 6 sur cet impact tout de même. Cela concerne donc principalement le buf qui produit davantage de méthane comme par exemple ceux nourris en pâturage. Tu n'as même pas lu les titres des articles, cette fois-ci.
Du coup c'est cadeau :