Un article de
Mediapart intitulé : Comment le sabotage d'une mesure européenne par Total a fait perdre 30 ans à l'action climatique.
L'idée est que dans les années 90, sous Mitterrand, il y a eu l'idée de mettre en place une taxe carbone. Total a fait enterrer le projet. Les ressources scientifiques étaient alors claires sur l'origine humaine des GES et leur effet, les prédictions étaient alarmantes (quoique sous-estimées, sait-on désormais), et une part de la comm a consisté a faire croire qu'il y avait un doute (le reste du climatoscepticisme.
L'article explique comment Francis Girault a diffusé des mensonges pro-lobby-pétrolier. Il ne sera évidemment jamais inquiété pour ça, et cette ordure va crever avant de subir les conséquences de ses actions individuelles.
Dans le même temps, un ami a assisté à une conférence concernant la partie de Tennis
au crédit Suisse. En gros, l'enjeu est de déterminer si la catastrophe climatique à venir constitue un "état de nécessité" qui autorise des actions politiques bon, là on est quand même sur de l'action vraiment pas passionnante, mais c'est surtout pour le cadre juridique que j'en parle.
La conclusion, c'est que la cour fédérale a rejeté cette demande, parce que l'état de nécessité est toujours apprécié à titre immédiat et local. Les causes collectives ou dont les conséquences n'arriveront que plus tard sont exclues de ce cadre.