Un
curieux a écrit :> (À prendre avec des menues pincettes tout de même : j'ai pas regardé la réputation du journal
> ou le processus de reviewing)
Le journal ne pose pas problème, par contre la signature de Patrick O. Brown un peu plus, de par son engagement militant
>Nous montrons que, même en l'absence d'autres réduction, la chute de la présence
> dans l'atmosphère de méthane et de protoxyde, ainsi que la moindre accumulation de CO2 liées
> à
un arrêt de l'élevage pourraient aboutir à un effet cumulé, à la fin du siècle, comparable
> à 25 gigatonnes de réduction des CO2 émis, soit
la moitié de la réduction nécessaire pour limiter
> le réchauffement à 2°C.
J'ai mis en gras ce qui permet de relativiser le gain comparé à l'effort. Je te laisse réfléchir là dessus et sur ce qui pourrait, beaucoup plus rapidement, faire l'autre moitié de la nécessaire réduction.
>L'importance et la rapidité de ces effets potentiels devrait placer
> la réduction et l'élimination de l'élevage au premier rang des stratégies pour réduire l'importance
> du changement climatique.
Point de vue plus militant que scientifique, on en revient à la signature de Patrick O. Brown. Je veux dire par là, que dans
son ordre des priorités, il a placé l'élevage (je dis ça par rapport à ma remarque au dessus).
De même, et je le répète, considérer que tous les élevages se ressemblent et ont le même impact est une ânerie. Evidemment, les deux signataires sont américains, et c'est sur que l'élevage bovin aux Etats-Unis pose problème. Un grave problème même. Ce n'est pas le pays de l'excès pour rien.
Bref, généraliser est surement interessant d'un point de vue militant, mais ça n'en fait pas une approche pertinente.