Arnold Schwartzenprout a écrit :> Encore une Xème fois, les énergies fossiles arrivent largement en tête devant l'agriculture,
Mais c'est fou. Tu continues d'opposer les deux alors que j'ai dit et répété que l'agriculture est un lieu d'utilisation massif des énergies fossiles ! Tu veux des sources ?
Ici :
En 2011, les exploitations agricoles ont consommé 3 930 kilotonnes équivalent pétrole (ktep) d'énergie, soit 2,6 % de la consommation finale d'énergie en France. Plus de la moitié de l'énergie consommée est destinée aux tracteurs et engins automoteurs, essentiellement sous forme de fioul domestique. Environ le quart de l'énergie est utilisé pour les bâtiments d'élevage et les serres, majoritairement sous les formes d'électricité et de gaz naturel.Petit calcul : la conso d'essence est de 50 millions de mètres cubes par an environ soit 40 millions de tonnes. De ça, l'agriculture en consomme 2 millions de tonnes, soit 5%. Et bien entendu, la moitié de cette énergie fossile sert à faire pousser des céréales qui vont être données en nourriture à des bêtes, donc l'arrêt de la conso de viande diminue instantanément de 2.5% la conso de pétrole (en fait, c'est plus que ça parce qu'on apprend que les bâtiments d'élevage consomment 11% de la conso énergétique totale de l'agriculture, et 32% de cette énergie vient de GPL, cf page 2).
Quelqu'un avait écrit page 13 :
« Quant aux tracteurs, tu en utilises plus pour les cultures végétales que pour l'élevage animal. CQFD. ». Cette citation n'a de sens que si on oublie que les animaux sont nourris, d'une part, mais le rapport prouve de toute façon que c'est faux : page 3 :
« Les exploitations spécialisées dans les bovins (élevage/viande, lait, ou lait/élevage/viande) d'une part, et celles spécialisées dans les grandes cultures, ont des structures de consommation d'énergie très proches. Le fioul domestique y représente plus de la moitié de la consommation, l'électricité environ 15 % et le gazole environ 8 % ». La figure page 4 montre d'ailleurs assez précisément qu'on utilise plus de tracteurs pour l'élevage que pour la culture, et également plus de véhicules utilitaires.
> et encore une Xème fois, il existe des solutions pour diminuer cet impact.Toutes ces solutions ont des impacts ridicules devant la solution qui consiste à ne plus manger de viande. Tu as paradé fièrement avec un article qui proposait de diminuer les émissions de méthane de 20% en oubliant que ça maintient la viande (de buf en particulier) à des émissions polluantes largement plus élevées que n'importe quoi quand même. Je t'ai demandé plein de fois, je veux bien le répéter : ta viande peu polluante, elle produit combien de kg eCO2 / kg de viande ? La réponse
n'est pas zéro.
> Et quelqu'un qui ignore ça pour ne se focaliser que sur l'interdiction de la consommation de viande, je l'appellerai
> un intégriste, un extrémiste.Je transmettrai l'avis d'Arnold aux expert.e.s du GIEC quand je les croiserai. À défaut de sauver la planète, ça les fera rire. C'est la combient-ième fois que je prends le temps de trouver des sources pour expliquer pourquoi ce que tu dis est faux ? À un moment, tu devrais compter, et en tirer quelques leçons, si t'as vraiment envie que les choses avancent. Il y a sur internet une métaphore du débat avec une partie d'échec contre un pigeon. Il faut bien voir le culot que tu as à te prétendre "rationaliste" en ayant toujours après 15 pages des difficultés à appréhender des concepts assez simples (genre "l'élevage consomme du pétrole" ou "si on limite l'élevage aux élevages de pâturage non cultivables, la conso de viande moyenne aura été divisée par au moins 10" ou "si la moitié des sources que toi-même postes disent qu'il faut réduire la conso de viande, et que le GIEC le dit, peut-être que c'est vrai"). blabla sagesse de taire.