> Je rappelle (encore) la question c'est "Sachant que le couple a une fille, quelle est > la probabilité qu'il en ait une deuxième?" > Si tu dis que le couple choisit un enfant dont il parle, le problème n'est plus "Sachant > que le couple a une fille....", mais "Sachant que le couple a choisi de parler d'un > enfant en particulier, quelle est la probabilité que l'autre enfant soit une fille?"
Non.
Je te réfère à la page 28 ou se trouve les énoncés. Avec des choses comme "si l'énoncé était "la personne a une fille née dans la première moitié de l'année, quelle est la proba que l'autre enfant soit une fille ?", [...]" : ce n'est pas exprimé en langage mathématiques, ça ne contient même pas le moindre "sachant que" (... et quand bien même, le "sachant que" du langage naturel ne se traduit pas par un "sachant que" mathématique. Mais ici on n'en est même pas là : on n'a pas de "sachant que").
Mais je vais concéder une chose : j'ai traduit l'énoncé par "sachant que j'ai appris que le couple a une fille". Avec ici un "sachant que" mathématique, mais l'expression en gras, qui elle n'est pas mathématique, permet de faire ressortir le flou du langage naturel dans l'énoncé (si tu préfères, il montre à quel point le "sachant que" mathématique n'est pas celui du langage naturel : sous cette formulation on voit tout de suite que la façon dont on l'a appris va modifier toutes les proba). C'est une chose que je peux faire dans la mesure où l'énoncé est fait en langage naturel : ou alors, montre-moi quel endroit de l'énoncé indique que tu n'as jamais appris l'info (indice : il n'y en a pas), ou alors explique-moi en quoi il est naturel de supposer que tu sais l'info mais que tu ne l'as jamais apprise (indice : ça ne l'est pas).
Et si tu ne comprends pas ça... Ca peut te sembler dur, mais je ne peux que souhaiter que tu n'utilise jamais de maths au niveau professionnel, en tout cas pas sans le contrôle de vrais mathématiciens qui comprennent ce qu'il font : tu va juste agrandir la horde des gens qui font des maths sans les comprendre en pensant que c'est juste une façon de résoudre des petites énigmes cadrées, qui pensent que les expressions et symboles mathématiques correspondent aux expressions du langage naturel dont elles ont emprunté le nom... Et qui au final voient des gobelin des mathématiques parce qu'ils ne sont pas capable de voir la disjonction entre leur façon de penser le problème de façon "intuitive", et leur façon de le résoudre en utilisant le langage et les règles mathématiques (qui ne sont pas formulé dans le même langage). Les gens qui, au final, sont prêt à accepter que la somme des entiers fait -1/12 parce que les maths leurs semblent si mystérieuse que pourquoi pas. Et ça, c'est juste la partie visible et sans conséquence de l'iceberg : je répète, si tu veux des résultats mathématiques débiles parce que les gens ne sont pas capable de comprendre les mathématiques, fais de l'économie.
Spoiler
Dernier exploit en date de l'économie : l'un des prix nobel d'économie ("prix de la banque de suède en l'honneur de M. Nobel", plus précisément) qui fait un modèle sur le réchauffement climatique, il a pour hypothèse que le PIB mesure le bonheur total (hypothèse cachée idéologique) et en déduit qu'il va juste chercher à maximiser le PIB, et qui part du principe que la maximisation du PIB se fait par la somme des maximisation individuelles (mathématiquement faux) et en déduit qu'il ne faut plus ou moins rien faire contre le réchauffement climatique. Tout ceci suffisamment enrobé d'économie pour que ça ne se voit pas (par exemple, le fait que les gens travaillent à soigner le cancer dans un monde sans réchauffement ou à fabriquer des climatiseurs dans un monde avec réchauffement n'a pas d'impact sur le PIB... Ce qui est vrai... Sauf que dès que tu vois ça et que tu as appris a voir tes hypothèses cachées et les interroger, tu es sensé dire "du coup le PIB ne mesure pas le bonheur global, puisque les gens sont plus heureux dans le premier cas. Donc tout mon taf de maximisation du PIB ne sert à rien : c'est même pas qu'il soit faux, ce n'est pas quelque chose de pertinent à mesurer dans le cadre de mon problème").
Quand je vois que des gens qui font ça ont des carrières brillantes en économie, et est même validé par la plus grosse récompense qui existe dans le domaine, le tout avec des conséquences réelles parce que les gens vont être obligés de tenir compte de son modèle inutile dans les politiques anti-réchauffement, tu vois à quoi mène le fait d'avoir des gens qui emploient des maths professionnellement sans en comprendre un mot. Et tu comprends pourquoi je te dis que je souhaite que tu ne fasses pas de maths professionnellement et que tu n'ailles pas agrandir la horde de ces-gens-là.
Uncurieux a écrit :
> Liz Euse a écrit : > > Nan mais tu peux ignorer complètement l'avis de Gonzo sur ce qu'il pense de philosophique sur > les maths. Je connais pas une seule personne qui fait des maths professionnellement et qui > partagerait ses idées, sur les maths comme sur la pédago des maths. Je tiens de source assez > sûre que tu peux faire des cursus brillants dans cette discipline, et quand même trouver SMBC > amusant, et quand même trouver de l'intérêt à formuler des hypothèses pas définies complètement > rigoureusement, et sans jouer au schtroumpf grognon pour autant
Ah, on en est là. Peut-être que si tu connais pas de personne qui pense ça, c'est que tu ne connais pas grand-monde . Encore une fois tu te targues de connaissance que tu n'as pas en te prétendant spécialiste en tout . Et forcément, vu que tu filtre les connaissances pour ne prendre que ce qui va dans ton sens (et donc ignorer tout ce qui est contraire d'un "c'est pas le consensus des gens que je lis, donc je vais pas lire à ce sujet"), tu risques pas d'apprendre quoi que ce soit de neuf .
Note, je ne parle pas de la même pédagogie des maths que toi. Je n'ai aucun doute à ce que les gens qui ont étudié "comment enseigner à des gens à résoudre de petites énigmes mathématiques" aient trouvé d'excellentes solutions pour enseigner à des gens comment résoudre de petite énigme mathématiques. Je ne doute même pas que tu ais une certaine expertise pour enseigner à des gens résoudre de petites énigmes mathématiques.
Spoiler
Encore que j'en doute, vu que tu te contente vomir la solution que tu as apprise par coeur, sans chercher à t'adapter au début de solution trouvé par la personne en face, sans chercher à donner un indice qui guiderait la personne dans la bonne direction. cf ici : je te fournis le point où j'en suis en combinatoire, tu réponds en recrachant ta réponse toute faite de théorie des graphe sans même te demander si l'élève a fait de la théorie des graphes. A ce stade je ne sais pas si c'est parce que tu n'as pas grand-chose à carrer d'une réponse qui n'est pas la tienne - chose qu'on a déjà constaté sur le forum - ou si c'est parce que tu n'as pas compris les équivalences entre théorie des graphe et combinatoire et n'es donc pas capable de transformer une réponse de théorie des graphes en réponse de combinatoire. Je vais donc reformuler : "tu as une certaines expertise pour enseigner des gens à réussir un examen ou un concours ".
... Pour le coup, j'ai déjà donné des exemples de gens qui ne savent pas appliquer les maths à d'autres cas. Et font carrière en faisant ça. Donc oui, la pédagogie pour enseigner des gens à résoudre de petites énigmes mathématique est performante, en revanche l'enseignement des maths est pas très performant ; tout ce que savent faire les gens c'est résoudre de petites énigmes mathématiques assez bien pour passer des concours. Pas faire le chemin inverse, pas voir ce qui est tautologique sans avoir passer par un gros modèle (et sera donc systématiquement ressorti par le modèle puisque c'est intégré dedans)...
Et enfin, je ne nies pas qu'il n'y a pas à apprendre autre chose pour faire carrière en math ; en vrai, pour un directeur de thèse en maths, c'est bien plus pratique d'avoir quelqu'un qui sait utiliser ces recettes pour résoudre de petites énigmes et peut donc directement être opérationnel sur le problème qu'on a, que d'avoir quelqu'un qui saurait transformer le problème initial en petite énigme mathématique mais ne saurait pas la résoudre. Et, si le thésard reste dans le milieu des maths, je l'ai déjà dit, mais il finira bien par savoir faire des maths sans se limiter à de petites énigmes (de même qu'à l'inverse quelqu'un qui a besoin de maths dans son domaine finit par apprendre à résoudre les petites énigmes mathématiques qui apparaissent dans son domaine sans avoir besoin d'une formation poussée en mathématiques).
Je trouve juste amusant qu'un mec de gauche soit si fier d'enseigner au gens quelque chose de si technique, et qui ne sert à rien en dehors de "ça te permettra de réussir des concours et trouver un emploi" . En général les gens de gauche associent de grandes valeurs à l'enseignement, ouvrir l'esprit faire s'interroger etc, pas juste "trouver un taf et réussir ton concours", mais soit.
Enfin, puisque tu te permet un ad hominem (mais tu es plus à ça près ), je vais tenter d'évaluer ton niveau. Je dirais "agrégé médiocre". Et peut-être une thèse où tu n'as compris que très superficiellement l'utilité du sujet et les domaine connexe. Tu n'as jamais fait de maths en dehors du système éducatif, et est donc limité à cette vision des maths comme moyen de résoudre de petites énigmes qui se trouve la seule à être présente dans l'éducation. En gros, le même niveau que Mickael Launay de la chaîne youtube Micmath (chaîne que justement, je ne trouve pas très intéressante parce qu'il a tendance à résumer les maths à de petites énigmes).
Donc, si tu veux qu'on t'applaudisse... Oui, y a pas tant d'agrégés que ça. Même médiocres. Par contre, pour ce qui est de l'expertise (puisque que tu expliquais sur un autre sujet que si un jour on avait un sujet dans ton domaine d'expertise, tu n'hésiterais pas à t'en targuer) : il suffit d'aller dans n'importe quel lycée pour trouver plusieurs personnes avec exactement la même expertise. Et si on ajoute tous les gens qui ont le niveau agreg sans avoir l'agreg, alors c'est encore moins exceptionnel de trouver des gens avec la même expertise.