Nain Satiable a écrit :>
Gonzo a écrit :>
> Ton argumentation au sujet de la thèse sur le collège unique n'a aucun sens. Rien à voir avec
> le sujet traité, mais avec ton argumentation sur le lien entre thèse et données/source. Premièrement,
> il te sera très compliqué de trouver une analyse statistique sérieuse sur le sujet. Il s'agit
> d'un sujet de longue durée, et il y aura des centaines de paramètres qui auront évolué entre
> temps.
> Dès lors, la thèse A ou la thèse B ne pouvant se référer à une analyse fiable, il ne reste
> alors que l'opposition d'argument qui semblent à peu près se tenir. Sachant qu'une argumentation
> qui semble se tenir peut s'avérer fausse. Mais en aucun cas tu ne fais une moyenne (quand ça
> a un sens) entre diverses propositions, ni tu ne peux soutenir une thèse C à partir de ce constat.
>
> Sinon, concernant la politique du logement, elle a été un échec car elle a concentré les HLM
> dans les mêmes lieux (le principe de cité qui est devenu un ghetto). Alors certes c'était plus
> simple, mais ça a eu des effets délétères méconnus à l'époque. Ce n'est pas pour rien que la
> politique en la matière a grandement évolué, et que maintenant, à chaque construction de lotissement,
> une part de HLM est obligatoire. L'objectif étant de mélanger les populations, pour ne pas
> concentrer les problèmes au même endroit, et que les gens puissent un minimum se comprendre
> (si les voisins ont un minimum de relations sociales entre eux).
>
> Ensuite, pour ta dernière intervention, je comprends que tu remets en cause le principe de
>
présomption d'innocence. J'espère que tu as un minimum essayé d'envisager les conséquences
> de tels propos. Parce qu'on a déjà entendu de tels discours après #Metoo, et la fâcheuse tendance
> de l'extrême gauche (il suffit de voir les kralandais) de se torcher les fesses avec ce principe
> me laisse songeur.
Wait, what ?
![[3)]](http://img7.kraland.org/s/08.gif)
Je ne crois pas que tu ais la moindre idée de ce qu'est le principe de présomption d'innocence. Actuellement quand un flic tabasse un mec et que ce n'est pas filmé, ensuite il l'accuse d'outrage et de rébellion et le mec tabassé est condamné. Le principe de présomption d'innocence demanderait à ce que le policier ait à prouver ses allégations.
> Pour finir, selon moi, la dernière loi ne va pas assez loin. Le floutage devrait être systématique
> (au moins à terme, cf. plus tard dans mon propos). Et ce pour une raison simple, un État qui
> ne protège pas ses forces de l'ordre (ici, du lynchage médiatique et par la masse) ne pourra
> leur faire confiance quand il en aura besoin.
Littéralement, j'ai l'impression que tu es en train de dire que si l'état ne protège pas les flics qui font des bavures, alors il ne pourra plus compter sur eux quand il leur demandera de tirer dans la foule.
Ou plus prosaïquement, qu'il ne pourra plus avoir ses barbouze qui font des opérations illégales. L'affaire Bennalla, ça t'évoque quelque chose, ou c'était il y a trop longtemps ? C'est une affaire qui n'aurait jamais existé si les image étaient floutées. Avec des images floutées (mais accessible en clair à la justice), la justice aurait
peut-être cherché le flic coupable, aurait
de toute façon rien trouvé (puisque c'était pas un flic), fin de l'histoire.
Actuellement, sans les images, les flics seraient toujours en pleine impunité avec un gouvernement en pleine dénégation. Ce n'est pas être d'extrême-gauche que de dire qu'il faut protéger les citoyens de l'Etat lorsque c'est nécessaire (c'est plutôt dire le contraire qui est de l'autre extrême), et actuellement la seule façon de protéger les citoyens des flics, c'est d'avoir des images. C'est très triste, mais c'est ainsi : avant de penser à protéger les flics des images, il faut penser à protéger les citoyens des flics.