Arnold Schwartzenprout a écrit :>
Un
curieux a écrit :>
> > Je veux rester poli, mais je t'assure que tu n'es pas en position de me donner des conseils
>
> > sur la manière dont je dois exprimer mes arguments.
>
> Et tu as intérêt à le rester. En revanche, je te réitère mon conseil de ne pas débattre uniquement
> à charge, mais de le faire également à décharge. Imagine discuter avec d'autres intervenants
> à charge, mais cette fois-ci à l'opposé de toi, niant toutes les exactions de la police, ou
> les justifiant, voire les excusant. Je pense que tu trouverais cela assez grotesque de nier
> un pan de la réalité. C'est pourtant ce que tu fais en attribuant de façon manichéenne, qu'un
> mauvais rôle à la police.
>
>
Gonzo a écrit :>
> >je n'ai jamais dit que c'était général, juste que c'est mon expérience
>
> Ah ok, désolé, j'ai cru que tu généralisais ton expérience à l'ensemble du territoire.
>
> Je tempèrerais tout de même ce que tu dis en parlant des innombrables zones de non-droit en
> France, et où les flics ne s'aventurent que rarement, où il existe même des guet-apens organisés
> contre la police, comme à Viry-Chatillon. Donc en gros, qui se fait vraiment emmerder ? Le
> ventre mou, ceux qui ne peuvent pas se défendre ?
Article cadeau. C'est des flics eux-mêmes qui disent que c'est pas une zone de non-droit. Par contre, effectivement, c'est ce que dit le FN. Quand tu reprends tel quel une rhétorique facho
que les flics eux-mêmes n'osent pas reprendre, faut pas trop t'étonner d'être assimilé aux fachos.
> En voici un, qui vaut ce qu'il vaut, ni plus ni moins que ton expérience :
>
Michel Aubouin, ancien préfet et Directeur pour l'Intégration."il décrit les guets-apens contre les policiers, comme celui de Viry-Châtillon et les quartiers qui peuvent maintenant «
aligner des milliers de combattants déterminés», face à des forces de l'ordre «
en situation d'infériorité»."
Tu sais, quand un état oppresse tellement une population qu'on se retrouve dans une situation de guerre civile où des milliers de gens sont prêt à prendre les armes, je suis pas sûr que le bon move soit de se mettre du côté de l'état (à moins évidemment d'être facho). et je n'exagère pas en parlant de guerre civile quand je commente cet article :
"Rien ne semble fait, et Michel Aubouin n'y va pas de main morte: dans son essai, il évoque un «
ennemi intérieur». Là s'insère dans une équation déjà complexe le défi de l'islamisme: «
On a clairement, à l'intérieur du pays, des gens qui ont l'intention manifeste de conduire la guerre.» Une évidence selon lui, au vu du nombre de victimes du djihadisme. Mais une évidence dévoilant un autre évitement:
«
Tant que vous n'avez pas désigné la cible, c'est très compliqué d'agir. Nous conduisons une guerre, mais on n'a pas voulu introduire un droit nouveau, d'exception, un droit de la guerre.»
Pire encore, le droit est utilisé à mauvais escient: «
on traite les djihadistes par la voie pénale. Ils ont donc les mêmes droits que n'importe quel autre condamné. On voit bien actuellement, la ministre de la Justice libère des gens qui sont des ennemis.»"
Et vu que tu parles de "zone de non-droit", tu peux remarquer que ce qu'il propose ici, c'est littéralement de cesser d'appliquer le droit pour faire une "justice de guerre". Donc selon toi, la solution aux soi-disant "zones de non-droit" est d'en faire des zones de non-droit ?
Donc, c'est cool que tu regardes les deux points de vue. On a donc d'un côté des flics qui tabassent et qui sont couverts par leur hiérarchie (et en partie par la justice, qui ne peut pas faire autrement : comme le signale la victime dans la vidéo du Curieux, si ça n'avait pas été filmé, il serait en prison, tout bêtement parce que la parole d'un policier assermenté a plus de valeur pour la justice que la parole d'un citoyen). De l'autre, on un ex-préfet qui voit une situation comme une guerre civile où il faut cesser d'appliquer le droit. Je suppose que tu vas nous faire une solution "au milieu" : on puni les quelques cas filmés, dans le reste des cas on laisse les flics tabasser et détruire les preuves dès il le peuvent, parce qu'après tout Aubouin lui-même explique qu'il ne faut pas laisser faire la justice.