John McTavish a écrit :> Je nuancerais ce point en particulier, c'est quand même 1/4 des accidents impliquant un conducteur
> positif aux stupéfiants.
Je range ça dans infraction au code de la route. Le fait que la conso ne fait pas de victimes, c'est pas moi qui le dis, c'est le rapport du Mint sur la délinquance (
page 36).
> Je prendrais également en compte le fait que de soigner les gens qui
> développent des pathologies suite à leur consommation de stupéfiants, ça coûte à la collectivité.
> Attention, je ne leur refuse pas leur accès au soin, par contre...
Ouais, le cancer du sein coûte à la collectivité. Les dépressions aussi. Le cancer du poumon aussi. Les accidents sur les pistes de ski aussi. Et pour toutes ces choses, on a inventé des assurances pour globaliser le coût et permettre une forme d'équilibre entre les contraintes et les libertés individuelles. Sauf pour les stupéfiants, pour lesquels les barres sont fixées en dépit de tout aspect de dangerosité ou de coût, et où la privation de liberté est la norme.
> on peut tout à fait le soigner ET le punir.
Et on peut tout à fait constater que ça ne marche pas. Les politiques efficaces sont connues, elles ne sont pas répressives. Là où elles sont mises en place, les résultats sont excellents (à tel point que la création de la salle d'accompagnement à la consommation lancée à Paris n'a pas pu être refusée en dépit d'une forte opposition idéologique).