Un
curieux a écrit :> Il me semble qu'il y a une augmentation conséquente de la population carcérale en France (certes, pas localement suite à l'épidémie, mais on passe de 61 000 personnes écrouées en 2008 à 76 000 en 2016.
Bof. Alors il y a des périodes ou il y en a plus que d'autres (et de manière remarquable), mais ça reste assez stable vis à vis de la population.
> Je pense qu'il y a en France tous les ingrédients pour conduire à terme à une augmentation (bon par ailleurs, est-ce que ton évaluation de la part des richesses intègre d'une manière ou d'une autre le traitement des gens qui travaillent dedans ?).
A l'heure actuelle, pour l'état (unique gestionnaire comme tu l'as rappelé), qu'ils travaillent ou non les prisonniers coutent cher. Et pour les entreprises, si j'échoue à trouver des chiffres précis, ça reste
assez mal vu. En tous cas rien qui suggère l'augmentation que tu annonces, et très loin du travail en prison qu'on a connu il y a un siècle. D'après ce que j'ai pu lire, et malgré les très mauvaises conditions salariales,
il reste malgré tout plus de prisonniers cherchant un emploi que d'emplois disponibles en prison. Et parmi ces emplois la moitié sont pour la prison elle-même. Cet article cite d'ailleurs que les offres d'emploi venant du privé sont en déclin...
> le fait que des personnes puissent voir un intérêt direct à avoir une augmentation de la population carcérale est un très mauvais signal à mon avis (cf l'affaire Pocheco).
Il y a des personnes qui on un intérêt direct à plein de positions politico-sociales, ça suffit pas pour en faire un problème. C'est un enjeu financier très faible, trop faible pour qu'un politique s'amuse à mouiller sa chemise là dessus.