Un
curieux a écrit :> Je doute que ton explication tienne vraiment la route : on trouve des phénomènes de lynchage aussi dans des sociétés avec une présence policière forte. Un peu comme l'exemple de rixes entre deux communautés à Dijon : penser que le problème vient d'une absence de police mériterait une démonstration un poil plus convaincante que l'absence d'argument que tu donnes. Genre tu parles "d'arguments avancés". Par qui ? Dans quel contexte ? En tout cas, je ne vais certainement pas te croire sur parole pour ça.
Alors, de la justification des actes tchétchènes par vengeance,
c'est de la bouche des auteurs eux-même, hein. De pourquoi il y a pas besoin d'aller chercher un village à la con en Espagne pour estimer ce que donne une société sans police parce qu'il y a déjà des pays entiers qui n'en ont pas faute de pouvoir les payer en Afrique et qu'on peut voir ce que ça donne:
« Mille homicides en Afrique de l'Ouest » de Maurice Cusson et Nabi Youla Doumbia,criminologues.
Non seulement ils pointent que les crimes et lynchages explosent lorsque les gouvernements destabilisés au cours des guerres sont incapable de financer leurs institutions -dont la police- Mais en plus, quel est le facteur qui ressort lorsqu'ils constatent que la criminalité recule dans les pays? Pas la richesse, car comme il le soulignent les pays les plus riches connaissent une plus forte criminalité, pas les plus éduqués:
Selon nous, l'embellie politique et économique africaine a contribué à la décroissances des homicides en modifiant le comportement des victimes et des fonctionnaires. Comment? Avec la croissance économique, les membres des classes moyennes, les commerçants et les industriels ont pu dégager des surplus pour investir dans leur propre sécurité: pour embaucher des gardiens ou des agents de sécurité privé, et pour faire installer du matériel de sécurité (alarmes, clôtures, serrures).
Du côté des gouvernements, la croissance de la richesse aura fait croitre les rentrées fiscales avec, à la clé, des salairs pays plus régulièrement aux policiers, aux magistrats, et autres fonctionnaires [...]
Google Book> Ce n'est pas un oubli : je suis déjà convaincu qu'il est possible de faire des choses catastrophiques sans police. Ce qui est étonnant, c'est qu'il semble difficile de faire des choses pas-castrophiques avec police, et que c'est manifestement beaucoup plus difficile de le faire remarquer.
Tu te plains que la police n'empêche pas que ça se produise (sans qu'il soit possible de penser qu'il soit possible d'empêcher que ça se produise) en faisant l'impasse sur le principal: la police les stoppe. Parce que sans ça il n'y a aucun élément qui permet de penser que leur spirale homicidaire s'arrête un jour, voire s'amplifie.
> Sauf que les forces armées de police datent de bien après les "réflexes naturels de spirales meurtrières", ce n'est donc pas la raison de la création des forces de police.
Je ne sais pas à quoi tu fais référence. Les forces de polices et milices, comme les comportement homicidaires individuels ou en communauté existent au moins depuis l'antiquité.
> Et ici, il manque une étape importante : il faudrait démontrer que la police fait de la prévention contre les délits et les larcins. Comme je l'ai déjà expliqué, c'est loin d'être évident.
Le fait que les délinquants préfèrent que la police ne soit pas présente pour commettre leurs délits n'est-il pas déjà un indice assez fort qu'ils ont un impact dissuasif?