Arnold Schwartzenprout a écrit : Le problème reste politique. Quand pas un ministre ne vient condamner des charges de policiers sur des personnes fragiles et vulnérables, cela ne peut qu'alimenter un sentiment anti flic. Où est l'intérêt de charger un vieux, une femme, ou n'importe qui qui manifeste pacifiquement ? A part en faire un instrument de répression de l'opposition au gouvernement, je ne vois pas.
Politique & Institutionnel. Stop la démagogie type "c'est la faute aux élites corrompues mais les gens en bas sont gentils". On savait déjà que plus de la moitié des flics de France votent FN/RN. On sait maintenant que
8000 d'entre eux appartiennent à un groupe facebook où on passe son temps à comparer les noirs à de la m*, à se féliciter de la mort de tel ou tel, à parler de p* gauchistes, etc. Et ce ne sont pas que des mots, puisqu'il s'agit d'une institution
dont le racisme a été reconnu comme systémique par le Défenseur des Droits. Systémique, ça veut dire que ça dépasse les simples individus, et dans tous les cas, comme le montre ce groupe Facebook même ceux qui ne seraient pas initialement racistes finissent par couvrir par corporatisme ceux qui le sont.
Derrière ça, tu as des syndicats policiers surpuissants qui font en permanence du chantage pour justifier tous leurs abus (qui ne sont de toutes façons
jamais sanctionnés), se posent en victimes et réclament plus d'armes. Alors bien sûr le problème est également politique, parce qu'on sait que le pouvoir dépend de plus en plus de la police pour mener ses politiques autoritaires et réprimer violemment la contestation, ce qui est le
rôle premier de toute police depuis la mise en place des polices au XIXème siècle (la lutte contre la criminalité est et a toujours été une préoccupation secondaire de la police). Mais dans la situation actuelle où on a près de 250 000 fonctionnaires qui appartiennent à une institution fasciste dont la parole sature les médias qui la relaient, la police est une menace grave pour la démocratie et les libertés publiques, réduites de plus en plus à peau de chagrin.
"Je ne dirai probablement pas tout ce que je pense, mais je ne dirai rien que rekt